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Guillaume Agnelet accuse son père d’avoir tué Agnès Le Roux

Le coup de théâtre du procès de Maurice Agnelet est arrivé, ce lundi matin, à la cour d’assises de Rennes. Selon son fils Guillaume, avec lequel il est en froid depuis plusieurs années, Maurice Agnelet aurait bien été le responsable de la disparition d’Agnès Le Roux, riche héritière niçoise, en 1977. Il l’aurait tuée d’une balle dans la tête, laissant le corps dans une forêt.

L'un des deux fils de Maurice Agnelet, demeurant près de Chambéry, est venu voir l’avocat général de la ville, ce dimanche, en début d’après-midi. "Il avait des révélations à faire", a annoncé ce lundi matin l’avocat général de Rennes, Philippe Petitprez. "Il dit qu’il a eu des confidences de son père quand il avait 14 ans (1983), son père lui a dit qu’il savait où était le corps", a ajouté le magistrat.

Agnès Le Roux tuée d’une balle dans la tête ?

"Anne Litas, sa mère, lui aurait dit dans les années 1990 que son père avait expliqué avoir tiré une balle dans la tête d’Agnès Le Roux alors qu’ils faisaient du camping sauvage en Italie près de Monte Cassino. Il aurait alors crié pour faire croire à un suicide mais, comme il n’y avait personne, il aurait abandonné le corps dans une forêt après l’avoir dénudé", a-t-il précisé avant d’ajouter : "Il aurait ensuite abandonné le Range Rover d’Agnès près d’une gare, avec les clés sur le volant, toujours du côté italien."

"Dans un troisième temps, alors qu’il cherchait son père de retour du Panama, celui-ci aurait engagé une discussion sur le temps de décomposition des cadavres. Interrogé, son père n’aurait pas démenti l’avoir tuée. Il lui aurait aussi fait comprendre que son frère Thomas, plus intelligent que lui, avait compris depuis longtemps", a encore expliqué l’avocat général.

Guillaume Agnelet renouvelle ses accusations, en vidéoconférence

En visioconférence, en direct de Chambéry, Guillaume Agnelet a réitéré ses accusations, d'une voix ferme et déterminée, comme l'a constaté un journaliste du Figaro et une autre du Monde.

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La cour d’assises d’Ille-et-Vilaine a décerné un mandat de dépôt à l’encontre de Maurice Agnelet pour prévenir tout risque de pression sur les témoins. Il est désormais encadré de deux policiers dans le box des accusés.

Le planning des débats est également modifié alors que le verdict doit intervenir vendredi ou samedi. Outre la visioconférence, la cour d’assises souhaite que Guillaume Agnelet comparaisse physiquement et veut entendre, à nouveau, Anne Litas, la première épouse de Maurice Agnelet. Elle était venue témoigner vendredi après-midi, sans rien dévoiler.

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