Après deux années d’incertitude les 53e Rencontres d’Arles retrouve leur rythme avec plus d’une quarantaine d’expositions sur le thème "Visible ou invisible. Un été révélé".
S’emparer d’une condition, revendiquer, critiquer, s’insurger contre les normes et catégories établies… chaque été les Rencontres de la photographie provoquent et interrogent notre regard, d’un continent à l’autre, elles nous rappellent à notre nécessité absolue d’exister.
La ville s’empare des lieux à la fois historiques ou friches industrielles cour d’écoles espace public et privé mais bien d’autre lieux en Provence, Musée Granet à Montpellier collection Lambert en Avignon Mucem à Marseille, Aix-en-Provence le Château Lacoste…
Des questions brûlantes et contemporaines liées au genre, à la diversité, au racisme
Le directeur, Christoph Wiener, confirme ses choix d’ouverture aux questions brûlantes et contemporaines liées au genre, à la diversité, au racisme. Plusieurs artistes aborderont la question de la performance, de l’expérimentation et du témoignage mais aussi de la reconnaissance des femmes photographes .
Le festival accueillera d’ailleurs cette année 2022 œuvres de la collection autrichienne Verbund, qui réunit depuis dix-sept ans des travaux historiques d’artistes femmes regroupées sous le titre Une avant-garde féministe des années 1970.
Des expositions seront également en résonance avec l’actualité, entre autres Un monde à guérir à travers 160 ans de photographie des collections de la croix rouge et Croissant rouge qui porte un regard critique sur la photographie humanitaire, mais également Lee Miller et ses images des camps de concentration.
Comme le disait Henri Cartier Bresson, "La photographie est une réponse immédiate à une interrogation perpétuelle".
Arles, Les Rencontres de la photographie. Du 4 juillet au 25 septembre. www.rencontres-arles.com
