Rapport Duron : les opposants au Lyon-Turin pavoisent

Remis jeudi dernier, le rapport Mobilité 21 n'a pas étudié le tunnel transfrontalier, sanctuarisé par un accord franco-italien. Il a en revanche reporté à l'après-2030 le chantier des accès français au tube international.

Sera-t-il leur livre de chevet ? Les opposants à la ligne grande vitesse Lyon-Turin trouvent matière à satisfaction dans le rapport Mobilité 21, dit rapport Duron (lire ici). Rendu public jeudi dernier, celui-ci hiérarchise les grandes priorités d'infrastructures de transports. Sanctuarisé par un accord international, le tunnel transfrontalier franco-italien n'a pas été étudié par la commission. D'un coût de 7,990 milliards d'euros, les accès français à ce tunnel l'ont été.

Si la commission "confirme l'intérêt à terme de la réalisation des accès prévus", elle "n'a pu s'assurer que les risiques de saturation et de conflits d'usage (des gares et rails existants, ndlr) qui justifient la réalisation du projet interviendraient avant les années 2035-2040". Ces différents accès sont relégués en "secondes priorités", quel que soit le scénario financier, soit à réaliser entre 2030 et 2050. La commission recommande toutefois un suivi régulier "des conditions de développement du projet global".

Les opposants au Lyon-Turin relève un paragraphe, qui évoque le projet dans sa globalité. "La commission considère que la dimension européenne et singulièrement l'inscription au réseau européen de transport (RTE-T), malgré toute son importance, ne peut être le seul critère déterminant dans l'établissement des priorités. D'autres aspects sont à prendre en compte tels que la lutte contre la fracture territoriale, l'amélioration du transport du quotidien, la contribution à la transition énergétique et écologique ou encore les performances économiques et sociétales".

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