Jean-Michel Dhimoïla (à gauche sur la photo)
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Prêtre blessé par balles à Lyon : accusé sur les réseaux sociaux, Jean-Michel Dhimoïla s'explique

Nikolaos Kakavelakis, 52 ans, un prêtre orthodoxe de nationalité grecque a été grièvement blessé par balles samedi, rue Saint-Lazare dans le 7e arrondissement. Accusé par les réseaux sociaux et relayés par un tweet de Jean-Luc Mélenchon, le moine Jean-Michel Dhimoïla raconte à Lyon Capitale comment il a été désigné, selon lui, à tort, comme l'auteur de cette tentative d'assassinat.

Le mobile reste toujours inconnu mais, sur les réseaux sociaux, pour certains le coupable se nomme Jean-Michel Dhimoïla. Ce moine orthodoxe et ex-candidat Debout La France aux élections législatives de 2017 connaît bien Nikolaos Kakavelakis, ce prêtre orthodoxe âgé de 52 ans qui a été grièvement blessé samedi à Lyon 7e. Mais il dénonce les accusations qui l'ont désigné dans cette tentative d'assassinat. "C'est de la fumisterie, je n'ai jamais été un suspect potentiel. Au moment des faits, j'étais en train de faire des courses, confie-t-il. Les caméras de surveillance pourront le démontrer. Ce lundi à 8h du matin, les policiers en charge de l'enquête sont venus perquisitionner mon domicile, ils m'ont emmené à 9h30 au commissariat Marius-Berliet (Lyon 8e). J'ai été entendu en tant que témoin, j'étais libre de partir. Pour la police, je ne suis pas un coupable potentiel, je ne corresponds pas au profil du suspect. D'ailleurs, le père Nicolas a dit qu'il ne connaissait pas son agresseur et, moi, il me connaît. Ils ont simplement fait un travail d'investigation." -- Pour Jean-Michel Dhimoïla, les médias sont coupables de ne pas avoir pris le temps de vérifier le déroulé des faits. "Les médias ont mis en avant le fait que c'était un prêtre et que c'était devant une église, raconte-t-il. Alors qu'il n'était plus prêtre dans la mesure où il avait été suspendu par son Évêque, et que ce n'était pas devant une église car il sortait de chez lui par la porte arrière. Il y a eu des informations qui ont été diffusées qui étaient fausses et qui ont laissé supposer que ça pouvait être des Turcs avec le conflit gréco-turc ou que ça pouvait être des musulmans avec les actes djihadistes."

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