La chaufferie biomasse de Surville dans le 7e arrondissement de Lyon.

Lyon : visite de Yannick Jadot dans une chaufferie de biomasse, de quoi s'agit-il ?

Ce vendredi 8 avril, le candidat écologiste à l'élection présidentielle Yannick Jadot a visité la chaufferie biomasse de Lyon. Un site méconnu, mais très important pour alimenter le réseau de chauffage lyonnais.

Au bout d'une rue de la zone industrielle de Gerland dans le 7ème arrondissement de Lyon, la chaufferie de Surville domine le paysage. Le candidat écologiste Yannick Jadot, accompagné de Bruno Bernard président de la Métropole et de Grégory Doucet, maire de Lyon, était en visite ce vendredi 8 avril dans cette usine de biomasse. Couvrant 4 hectares, elle est ''la plus grande usine de chaufferie urbaine de France'', rappelle Gérald Campbell, directeur général d'ELM, la société qui gère le réseau de chauffage du Grand Lyon.

Comment fonctionne cette chaufferie biomasse ? On y brûle des déchets de bois : branches, palettes.. La combustion de ces matériaux permet de chauffer de l'eau à une température de 120 degrés. L'eau chaude est ensuite envoyée à haute pression dans le réseau de 160 kilomètres de tubes du réseau de chauffage de la métropole lyonnaise qui s'étend surtout autour de la gare Part-Dieu et dans le sud-est de la Métropole autour des communes de Bron et Saint-Priest.

La carte du réseau chauffage urbain de la métropole lyonnaise. Photo : C.Belsoeur / Lyon Capitale

Une capacité de biomasse triplée en 10 ans

Dans cette usine, environ 10 à 15 camions livrent chaque jour près de 300 tonnes de déchets forestiers issus de forêts situées dans un rayon de 61 km de l'usine. La chaufferie de Surville possède deux chaudières de 17 mégawatts. Elles brûlent 75 000 tonnes de bois par an. Une troisième chaudière de même puissance doit voir le jour d'ici 2023. "L'objectif, c'est de tripler la capacité du réseau dans 10 ans, passant ainsi de 350 mégawatts à un térawatt,'' précise Gérald Campbell.

83 000 logements sont aujourd'hui alimentés par le réseau de chauffage urbain de Lyon. La Métropole veut faire passer ce nombre à plus de 200 000 en 2026. Ce réseau,"nous permet de limiter les prix et de réduire notre dépendance aux énergies fossiles," poursuit Gérald Campbell.  Un enjeu crucial en pleine guerre ukrainienne et alors que l'Union européenne se demande comment mettre fin à sa dépendance au gaz russe.

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