Jeudi 17 avril, elle a fait un rapide passage à la réunion du collectif "Personne Dehors !", qui cherche à mobiliser contre la fermeture de 200 places d'hébergement d'urgence en s'appuyant sur la loi sur le Droit au logement opposable (DALO, lire Lyon Capitale du 15 avril). Là, cette novice en politique a annoncé qu'une solution avait été trouvée pour reloger les 21 hommes seuls du Train de Nuit, l'un de ces foyers qui doit fermer le 22 avril pour cause de fin de période hivernale. Le lendemain 20 Minutes reprenait l'information : "Ces derniers pourraient être relogés tout près de là dans un bâtiment du quai Perrache dont la réhabilitation et la gestion devraient être confiées par la mairie de Lyon à l'association Habitat et Humanisme". En lisant l'article, les responsables de l'association bondissent : "Elle a tout mélangé, explique la responsable de la communication Catherine Kafarski. Elle a confondu la fermeture des places hivernales le 22 avril et le projet de pérennisation de la structure. Effectivement on a signé une convention avec le Grand Lyon pour immeuble quai Perrache, mais on est loin d'avoir abouti. Ce projet va prendre encore facilement deux à trois ans de travaux de réhabilitation".
Heureusement pour les 24 SDF du Train de nuit, la veille de la fermeture pour cause de fin de période hivernale, la DDASS a annoncé qu'elle financerait pour encore quelques mois la structure dans sa version actuelle.
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