La flamme olympique sur le Belem avait son arrivée à Marseille le 8 mai 2024. (Photo by NICOLAS TUCAT / AFP)

Pas de flamme olympique à Lyon : la municipalité verte taxée de "sectarisme" par ses opposants

Dans un communiqué de presse, David Kimelfeld, ancien président de la Métropole de Lyon et Georges Képénékian, ancien maire de Lyon, reprochent à la municipalité verte de s'être mise à l'écart des festivités liées aux Jeux Olympiques.

Alors que la flamme olympique est arrivée mercredi dernier sur le sol français et que les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront officiellement lancés le 26 juillet prochain, la Ville de Lyon ne participera pas aux différentes festivités et cérémonies liées aux Jeux Olympiques.

Grégory Doucet et sa municipalité avait refusé au début d'année de signer le chèque de 180 000 euros réclamés par l'organisateur pour le passage de la flamme olympique dans la ville. Un refus qui, à l'époque déjà avait fait polémique, les opposants à la mairie verte dénonçant l'absence de la troisième ville française dans les célébrations de la flamme olympique.

"Des décisions qui affectent l'esprit de notre ville"

Une polémique ravivée la semaine dernière à l'heure où le monde entier avait les yeux rivés sur le vieux port de Marseille qui accueillait en grande pompe la flamme.  "La grande ville de Lyon semble être inexplicablement mise à l'écart des festivités et cérémonies liées aux Jeux Olympiques" ont regretté David Kimelfeld et Georges Képénékian dans un communiqué de presse commun. "Cette exclusion soulève des questions non seulement sur l'unité nationale, mais aussi sur les décisions prises qui affectent directement l'esprit de notre ville, sa jeunesse, ses sportifs, et son économie" estiment-ils.

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Dénonçant également le "sectarisme qui prive notre communauté de participer pleinement à un moment historique de fierté et de célébration collective", les anciens protégés de Gérard Collomb ont été suivis sur les réseaux sociaux par d'autres opposants politiques à la mairie verte. "Face à ce spectacle on ne peut qu'en vouloir aux écologistes de priver les Lyonnais de cette fête populaire et fédératrice" a réagi sur X Pierre Oliver, chef de file de la droite à Lyon.

Un "coût faramineux" selon Bruno Bernard

Des attaques qui ont fait réagir Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole de Lyon. Sur X il a repartagé un long texte écrit en juin dernier dans lequel il dénonçait le "coût faramineux" pour accueillir la flamme. "Pas la peine de faire de l'écolobashing sur un sujet qui était transpartisan dans les critiques qui étaient adressées à cette somme" indique-t-il à ses détracteurs. Le département du Rhône, contrôlé par la droite, avait en effet refusé de débourser les 180000 euros pour le passage de la flamme dans le département.

"Nous appelons toutes les forces de progrès, tous les citoyens concernés et les amoureux de notre ville à s'unir. Ensemble, nous devons œuvrer pour que notre voix soit entendue et que des actions soient prises pour réintégrer Lyon dans le cercle des grandes célébrations nationales et internationales" concluent David Kimelfeld et Georges Képénékian dans leur communiqué de presse.

Malgré tout, la flamme olympique fera une très courte halte dans le département. Les amoureux de l'olympisme pourront l'observer lors de son passage le 21 juin sur le site de Sanofi, partenaire des Jeux Olympiques, à Neuville-sur-Saône.

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