Jean-François Bibet

Lyonnais de New York : Jean-François Bibet, des bagues et la Pomme

Lyonnais d'origine, ils vivent à New York depuis quelques mois voire plusieurs dizaines d'années. Pourquoi sont-ils partis, que font-ils là-bas, sont-ils nostalgiques des quais du Rhône, comment voient-ils Lyon aujourd'hui... Autour de l'association Les Lyonnais de New York, Lyon Capitale a été à leur rencontre. Septième portrait.

“J’ai toujours eu de la chance dans mes décisions. Pour un élève moyen comme moi, finir superviseur de la haute joaillerie pour Cartier en Amérique du Nord, ce n’est pas mal !”

Joaillier par hasard

Alors qu’une tempête de neige s’abat sur New York, Jean-François Bibet quitte son atelier situé sur la fameuse Cinquième Avenue. “Ce n’est pas à Lyon qu’on voit ça !” À seulement 37 ans, ce natif du 6e arrondissement a derrière lui un parcours étonnant. Jamais il n’aurait pensé qu’en abandonnant les filières scolaires courantes pour entrer à l’école de joaillerie de Lyon à 16 ans, sa carrière le mènerait à New York : “Un ami de mes parents avait une place d’apprenti dans son entreprise. C’était une chance pour moi, je venais de redoubler ma seconde.”

Cartier d’avenir

Diplômé en 1994 de l’école lyonnaise, Jean-François Bibet part travailler à Tahiti pendant cinq ans avant de trouver un emploi en 2001 à New York dans la joaillerie française Carvin French. Il rejoint ensuite Van Cleef, durant trois ans, avant d’être embauché chez Cartier. Carte verte en poche depuis deux ans, il envisage sereinement son avenir new-yorkais. “La dernière fois que je suis revenu en France, j’ai rencontré un ancien camarade de classe, en train de ranger des cartons à Carrefour Vénissieux. Lui avait pourtant continué ses études. Depuis, je me dis que je m’en suis bien sorti.”

Suivez-nous
tiktok
d'heure en heure
d'heure en heure
Faire défiler vers le haut