Vingt-cinq ans après avoir cartographié les tribus lyonnaises, Lyon Capitale ressort son calepin pour observer comment les Lyonnais vivent, sortent, militent, courent, gueulent ou roulent.
Il y a vingt-cinq ans, Lyon Capitale publiait un dossier sur les tribus qui se partageaient Lyon. “Dans la jungle de la ville (comme dans toute jungle), les différentes espèces se repèrent grâce à leur pelage et à leur ramage, se retrouvent grâce à des stimuli entendus, se courtisent par des parades spéciales. Autant de codes, culturels et sociaux, pérennes ou éphémères qui font que les individus se regroupent en véritables ‘tribus’ urbaines.”

Vingt-cinq ans après avoir cartographié les tribus lyonnaises, Lyon Capitale ressort son calepin pour observer comment les Lyonnais vivent, sortent, militent, courent, gueulent ou roulent. Les tribus ont muté, migré et/ou fusionné. Les militants des Pentes d’hier sont devenus les éco-activistes ou les bobos engagés d’aujourd’hui. La Lyonnaise a glissé soit vers un mode bobo chic amateur de brunch locavore ou est restée dans son pré carré tradi, les sportifs de Gerland ont mué en runners ultra connectés. Le techno tribe a pu virer punk à chiens, les homos ghetto ont basculé côté bobo chic, les intellos en geeks, tradis ou éco-activistes, etc.
En 25 ans, les “socio-styles” – concept du psychosociologue spécialiste de marketing Bernard Cathelat, faute de réelle existence des tribus en sociologie – ont évolué mais la mécanique reste la même : consommer et vivre en bande.
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