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Les jeunesses nationalistes à Lyon ou l'illusion pacifiste

Une mobilisation façon coup de communication aux allures pacifiques. Des familles se sont rassemblées devant l’hôtel de police du 8e arrondissement de Lyon, là où sont placés en garde à vue Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti arrêtés mercredi soir lors de leur opération coup de poing à la Fédération du PS.

Une mobilisation aux allures de coup de communication. L'objectif de ces familles accompagnées de poussettes : soutenir leurs proches “détenus abusivement”. “Rien ne leur donne le droit d’enfermer des Français qui défendent simplement les valeurs françaises et catholiques”, martèle Laura Lussaud, porte-parole des jeunesses nationalistes.

Parmi eux, un petit garçon vêtu d'un tee-shirt arborant le visage du Maréchal Pétain ainsi que le nom du groupuscule d’extrême droite floqué dans le dos. Une anecdote qui en dit long sur l'image que souhaite véhiculer le groupuscule.

"Nous ne dégradons aucun bien public, nous n'agressons personne", s'indigne-t-elle. Cette image voudrait illustrer la démarche pacifique de cette mobilisation. “À travers nos rassemblements, nous souhaitons simplement exprimer à Mme Taubira et M.Hollande notre indignation au sujet de ce projet de loi. S’ils sont déterminés, nous le sommes encore plus. Nous promettons un soulèvement national”, conclut-elle.

De son côté, le préfet du Rhône, Jean-François Carenco a fermement condamné ce jeudi les actions de ces groupes d'extrême droite.

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