Connectée à Paris, Lyon, Marseille et Genève, la commune Mâcon est un véritable carrefour des grands axes de transport français. Le centre-ville en bord de Saône est très attractif et attire plus de 300 000 touristes par an. © Robin Peytoureau / Office de Tourisme de Mâcon
Connectée à Paris, Lyon, Marseille et Genève, la commune Mâcon est un véritable carrefour des grands axes de transport français. Le centre-ville en bord de Saône est très attractif et attire plus de 300 000 touristes par an. © Robin Peytoureau / Office de Tourisme de Mâcon
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Immobilier : Trouver le logement de ses rêves à une heure de Lyon

Dans le contexte de la hausse des taux de crédit, les villes moyennes autour de Lyon, et leurs prix attractifs, séduisent les acquéreurs lyonnais. Zoom sur cinq villes dont les opportunités pourraient intéresser un ménage souhaitant changer de cadre de vie.

Vont-elles devenir la solution à la crise du logement lyonnais ? Les villes moyennes autour de la métropole de Lyon font figure d’eldorado pour les acquéreurs lyonnais pénalisés par la mauvaise conjoncture économique. Roanne, Bourgoin, Vienne, Mâcon et Bourg-en-Bresse, pour ne citer qu’elles, engrangent de nouveaux habitants chaque année. À budget égal, pour le prix d’un T2 de 50 m2 à Lyon, un acquéreur pourra s’offrir une maison de 150 m2 avec un jardin à Roanne. Inespéré pour des foyers lyonnais souhaitant changer de cadre de vie et fuir l’hypercentre, ses bouchons, son train de vie stressant et ses loyers ou crédits trop importants. Si le phénomène est moins fort que lors de la crise sanitaire, les villes moyennes ont toujours la cote en 2023, boostées par des hyper-urbains en mal de tranquillité. Le contexte est celui d’un immobilier lyonnais inexorablement bloqué, où la baisse des prix (-6 % en un an selon la Fnaim) n’est pas proportionnelle à l’impact de la hausse des taux, passés de 1 à 5 % en une année.

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Autrement dit : des biens toujours chers à la vente et, en face, une capacité d’emprunt en berne. Résultat, il est beaucoup plus difficile d’acheter à Lyon qu’il y a deux ans, lorsque les banques prêtaient facilement. Problème : qu’importe la conjoncture, les familles ne cessent pas d’avoir des enfants, avec derrière des besoins de logements plus grands. Les travailleurs, quant à eux, ne laissent pas non plus filer les opportunités professionnelles et continuent de déménager. Franchir la frontière du département apparaît alors comme une décision à envisager avec plus de soin qu’auparavant pour les ménages qui le peuvent et le souhaitent.

Le pouvoir d’achat des Lyonnais valorisé

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