Gérald Darmanin à Lyon

Gérald Darmanin annonce qu’Interpol va rester à Lyon

Installé à Lyon depuis plus de 30 ans, le siège d’Interpol devrait rester à la Cité internationale. L’État français s’est engagé à financer la rénovation du bâtiment, mais demande un coup de pouce aux collectivités locales. Ce qui n’est pour l’heure pas envisageable pour Grégory Doucet.

Lors d’un déplacement dans la métropole de Lyon à la rencontre des forces de police, Gérald Darmanin a fait un détour par la Cité internationale (6e) et le siège d’Interpol. Au sortir de la visite du commissariat rénové de la rue Marius Berliet, le ministre de l’Intérieur a annoncé que le siège de la police international devrait rester à Lyon : “Je veux me réjouir qu’Interpol soit à Lyon. La France a la chance d’avoir à Lyon des centaines de policiers, de spécialistes qui à travers le monde lutte contre la criminalité, la pédophilie, le trafic de stupéfiants ou le terrorisme. Interpol demandait à ce qu’on l’aide à rénover son site et aujourd’hui, il n’y a que l’état, à la demande d’Emmanuel Macron, qui va mettre les moyens pour garder Interpol à Lyon et ce sera annoncé par le secrétaire général au mois de novembre”. Sous le regard de Grégory Doucet, maire de Lyon, et Renaud Pfeffer, vice-président de la région en charge de la sécurité, Gérald Darmanin a sollicité leur concours financier : “nous souhaitons que les collectivités locales montrent leur amour pour Interpol également”.

Polémique autour d’un candidat à la présidence d’Interpol

Pour la Ville de Lyon, c’est non en l’état. “Je suis garant des deniers publics de la ville. Avant de faire un quelconque investissement, il faut connaitre l’équation. Je rappelle qu’Interpol est une organisation internationale dans laquelle les États sont engagés. Il est évident que c’est à l’État français de faire le boulot”, pointe Grégory Doucet. Le maire de Lyon aimerait aussi discuter du sujet avec le prochain secrétaire général d’Interpol et la personnalité d’un des candidats questionne Grégory Doucet : “c’est une institution internationale qui parle de police donc de crimes dans laquelle il est question de nommer quelqu’un qui serait accusé de tortures, ça pose question. C’est le premier sujet à régler. C’est la crédibilité de l’institution qui est en jeu”. Gérald Darmanin avait été interpellé sur ce sujet par le député lyonnais Hubert Julien-Laferrière et a botté en touche : “La France va étudier toutes les candidatures, écouter la campagne et recevoir les États et choisir ce qu’elle pense être le mieux pour elle et pour la coopération internationale”.

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