Manifestation Lyon Populaire le jeudi 23 mars 2023. Photo Lyon Populaire

Dissous, le groupuscule d'ultradroite Lyon Populaire "ne fera pas appel"

Informé le 28 avril de sa dissolution, le mouvement d’ultradroite déclare qu’il ne saisira pas le Conseil d’État, préférant "mettre temps et argent dans d’autres combats".

Lyon Populaire tire un trait sur la voie judiciaire. Dans un communiqué publié ce vendredi 2 mai, le groupuscule né des cendres du Bastion social affirme qu’il "ne fera pas appel de cette décision injuste, qui manifeste tout le mensonge de ce prétendu État de droit". Le décret de dissolution, enclenché par le ministre de l’Intérieur quatre jours plus tôt, reproche notamment au collectif son "discours guerrier" et l’incitation répétée à la violence ; ses membres assurent vouloir consacrer leurs ressources "à des projets concrets et utiles à leur échelle".

Un autre groupuscule d'ultradroite dissout l'an dernier

Ce renoncement intervient après la dissolution d’un autre groupe identitaire, Les Remparts, l’an dernier. Mis en examen pour violences et association de malfaiteurs, le leader présumé Eliot Bertin reste sous contrôle judiciaire, tandis que le collectif promet de poursuivre son "combat pour le bien commun" hors des structures officiellement dissoutes. Aucune audience n’aura donc lieu devant le Conseil d’État : la page judiciaire se ferme, mais les services de renseignement restent mobilisés sur de possibles re-compositions militantes dans le sillage de cette décision.

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