LC 731 p. 62-63

Dentexia : Pascal Steichen nous écrit

Suite à la publication dans le mensuel Lyon Capitale de l’enquête “Dentexia, les victimes du dentiste low-cost” (LC731, mars 2014), le fondateur de Dentexia, Pascal Steichen, nous a écrit une réponse dont nous publions ci-dessous les principaux extraits.

Lyon Capitale maintient naturellement toutes ses informations et continuera d’ailleurs son travail sur ce sujet, ayant reçu depuis la publication de cet article de nombreux témoignages nouveaux.

“L’article intitulé “Dentexia, les victimes du dentiste low cost” publié dans LYON CAPITALE dans son édition du mois de mars 2014 met en cause l’association DENTEXIA dont je suis le fondateur, et appelle les observations suivantes :

“Contrairement à ce que LYON CAPITALE indique dans son article, je ne suis pas un “businessman touche à tout” mais un professionnel de l’économie de la santé qui, depuis près de 30 ans, a consacré sa vie professionnelle à l’amélioration des conditions de soins dentaires pour tous les patients. Je suis l’auteur de 4 livres de référence sur la gestion des cabinets dentaires et de plus d’une centaine d’articles qui sont repris dans de nombreuses thèses de doctorat dentaire. Je suis par ailleurs consultant pour l’Unesco, prix de l’université Pierre-et-Marie-Curie et lauréat Fondation de France. Le fait d’avoir complété ma formation universitaire par un master à HEC n’enlève rien à ma compétence en milieu dentaire, consolidée par des audits réalisés dans près de 1 000 cabinets dentaires libéraux et des conférences données à près de 10 000 dentistes.

(…) En pratiquant des tarifs bien inférieurs à ceux des dentistes “classiques”, Dentexia propose de mettre la santé dentaire à la portée de tous sans renoncer à la qualité des soins.

Or de nombreux passages de l’article que LYON CAPITALE a rédigé, à commencer par son titre, ont incontestablement pour but de salir l’image de Dentexia en faisant passer ses patients pour les “victimes” d’une association poussant à la surconsommation de soins, dans l’unique but d’accroître ses bénéfices.

(…) S’agissant des délais de traitement “de plus d’un an”, LYON CAPITALE n’a pas (…) jugé nécessaire de faire état du cas dont je lui avais fait part, à savoir le mien. Mon plan de traitement implantaire personnel avait duré plus de deux ans, à cause d’une greffe osseuse (nécessaire en cas d’insuffisance d’os dans la mâchoire), d’une parodontite (maladie de gencive) et d’un réglage d’occlusion complexe. J’en ai conclu que certains cas, comme le mien, pouvaient durer de longs mois. Les prétendus “experts” interrogés dans l’article devraient faire preuve de plus de rigueur, avant de formuler des accusations à la légère.

Il faut également préciser que l’information selon laquelle il existerait une “bonne douzaine de plaintes” à l’encontre de Dentexia n’est pas conforme à la réalité. D’abord parce que Dentexia serait déjà condamnée, ce qui n’est pas le cas. Ensuite parce que cette information, même si elle était vraie, serait protégée par le secret médical et judiciaire dont le Conseil de l’Ordre des Dentistes est le garant.

J’invite le magazine LYON CAPITALE à venir chez Dentexia lire le Livre d’Or que des patients en nombre viennent illustrer avec des histoires émouvantes de situations désespérées, de renoncement aux soins provoqué par les prix pratiqués dans les cabinets dentaires : douleurs, préjudice esthétique, difficultés à mâcher... et dont Dentexia les a soulagés.

Il est également inadmissible de prétendre que les fournisseurs de Dentexia ne sont pas payés. (…)

Quant au soi-disant “montage” financier dont je serais l’auteur, il est tout à fait classique dans cette profession. (…) Lors de mon interview, j’ai présenté en détail les conflits qui m’opposaient à trois fournisseurs. Même si les sommes ont impressionné le journaliste, il a tout de même pu établir qu’elles ne représentaient que moins de 1 % du volume traité par Dentexia.

(…) Contrairement à ce qui est indiqué dans l’article, les employés de Dentexia (chirurgiens-dentistes, assistante) sont en CDI avec salaire fixe, ce qui les met à l’abri de la pression économique. (…) Les professionnels qui quittent Dentexia après quelques semaines se plaignent non de la pression financière qu’ils subissent, mais plutôt d’être mis en face de leurs insuffisances cliniques.”

Pascal STEICHEN

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