L’unité de production Arkema de Jarrie © Arkema France

Arkema : une grève massive sur tous les sites, dont celui de Pierre-Bénite

Les salariés d’Arkema sont en grève depuis le 11 décembre. En cause : une hausse salariale jugée insuffisante et la suppression d'emplois, notamment sur le site de Pierre-Bénite.

"100 % des sites industriels d'Arkema sont à l'arrêt". C'est ce qu'annonce la FNIC CGT et la coordination CGT Arkema dans un communiqué commun publié ce mercredi 17 décembre. Les salariés ont donc entamé une grève le 11 décembre dernier. Celle-ci fait suite à "la revalorisation salariale dérisoire" (+1,2%) qu'ont reçu les employés de la part de la direction lors des négociations annuelles obligatoires. Le syndicat évoque une augmentation "très en dessous de l’inflation et sans commune mesure avec les profits du groupe". La grève a donc éclaté dès la première réunion des négociations annuelles.

De plus, la CGT reproche à Arkema la suppression de 250 emplois, qui fait notamment suite à l'arrêt de deux lignes de productions sur le site de Pierre-Bénite (Rhône). Une décision qui entraine des conditions de travail plus difficiles avec "des postes en sous-effectif, des astreintes qui explosent, la fatigue qui s’accumule". Le syndicat condamne aussi des "accidents et les maladies professionnelles qui se multiplient, dans une industrie chimique à hauts risques où la sécurité réelle n’a rien à voir avec les beaux PowerPoint des directions".

"Arkema répond à la grève par la menace"

En outre, la CGT dénonce la stratégie de la direction qui "met la pression sur les grévistes" en "multipliant les tournées dans les ateliers". Un plan destiné "à casser la grève" qui vise à "faire peur, isoler les grévistes et briser la solidarité" tacle le syndicat. Enfin, c'est aux directions locales que la CGT s'attaque. Elle dénonce un "chantage au chômage technique" brandi dans un but similaire : faire cesser le mouvement de grève.

Ainsi, les salariés revendiquent une hausse de salaire de "160 euros minimum", mais aussi "l’arrêt des plans de suppressions d’emplois" conjugué à "un engagement clair sur le principe 1 départ = 1 embauche".

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