Tous au restaurant : manger à 2 pour le prix d'1

Du 22 au 28 septembre se tient la 5e édition de Tous au restaurant. Le principe est simple : un repas acheté = un repas offert. Les réservations sont ouvertes. (Mise à jour : mardi 23 septembre).

Votre invité est notre invité. Voilà, pour les présentations. Pour un menu acheté, celui de votre accompagnant est gratuit et identique. Voilà pour l'addition.

Sur le papier, l'opération Tous au restaurant met en appétit. Mais concrètement ? Comme dirait Madeleine Bechtoille, la grande gueule de notre numéro d'été, "les journalistes, je les trouve gratte-pouilles. Et quand il n'y a rien à trouver, vous trouvez toujours !". Pour le coup, on n'a rien trouvé. Aucune d'entourloupe, pas d'affreuse marque agroalimentaire derrière, rien que du bon.

Le restaurant : "dernier lieu social" ?

Sauf... peut être le peu de restaurants lyonnais qui participent à l'opération. Vingt-et-un. Pas un de plus pas un de moins. Réponse des gentils organisateurs : "l'intérêt n'est pas d'avoir des menus au rabais. Ça doit être une fête avant tout ! On veut des chefs qui s'engagent vraiment. Pour eux, d'ailleurs, c'est une belle opération de com'". Ce qu'Alain Ducasse, initiateur et pilote de l'événement, confirme : "lorsque nous, les restaurateurs, nous travaillons ensemble pour ouvrir nos restaurants, c'est toute la profession qui y gagne. Et au-delà – c'est l'essentiel -, ce sont nos clients qui y gagnent". Et Christian Têtedoie, président des Maîtres cuisiniers de France, d'ajouter que "c'est aussi l'occasion d'ouvrir les portes du patrimoine gastronomique à des gens qui n'en ont pas forcément les moyens".

Ducasse y va même de son petit mot : "le restaurant est peut-être le dernier lieu social" existant.

Pendant une semaine, 21 restaurants lyonnais vont concocter un menu (entrée/plat/dessert) spécial pour l'occasion. Terroir, haute gastronomie, bistronomie, cuisine d'ailleurs... il y en aura (presque) pour tous les goûts et tous les portefeuilles.

L'occasion d'aller tester le menu haut de gamme de Léon de Lyon à 44 euros, celmui quasi gastro du Bistrot 7 par Anne-Sophie Pic à 58 euros