PFAS LYON arkema daikin
Deux nouveaux projets d’arrêtés ont été formulés par la préfecture du Rhône afin de contrôler les rejets de PFAS. (Photo by OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

PFAS au sud de Lyon : le sang de 300 Grands Lyonnais va être analysé

Dans le cadre du projet PERFAO, 300 grands Lyonnais seront sélectionnés pour participer à une étude, concernant la transmission et les répercussions des PFAS sur l'organisme.

Dans le cadre du projet PERFAO, une série de huit sessions concernant l'exposition au PFAS se sont tenues d'octobre 2023 à janvier 2025 sur le territoire métropolitain. Cette première phase du projet étant désormais terminée, l’Institut Écocitoyen s'apprête à lancer la seconde partie du plan : caractériser les niveaux d’imprégnation des populations exposées aux PFAS et l’impact sur leur santé.

Grâce à des prélèvements sanguins associés à des questionnaires épidémiologiques approfondis, le projet PERFAO devrait permettre d'en apprendre plus sur les modes de transmission et sur les répercussions sanitaires des PFAS.

300 personnes sélectionnées

Pour procéder aux recherches, l’Institut Écocitoyen s'appuiera sur un panel représentatif de la population. Dans cet élan, des courriers vont être adressés nominativement à 3 000 Grands Lyonnais présélectionnés par un institut de sondage. Ces derniers devront alors appeler le numéro indiqué sur leurs courriers, afin de procéder à la sélection définitive du panel.

En fonction de certains critères (antériorité sur le territoire, âge, sexe, non contre-indication médicale, etc.), 300 personnes, dont 150 résidant à proximité de la plateforme chimique, et 150 habitants de Solaize, Grigny ou Givors, seront sélectionnées pour l'étude.

Ces derniers seront soumis à un questionnaire épidémiologique, permettant de comprendre les raisons de leur contamination. Ainsi qu'à un prélèvement sanguin, permettant de mesurer la présence de PFAS dans leur organisme et d’évaluer de potentiels impacts sur leur santé. Les prélèvements devraient débuter d'ici la fin d'année 2025. 32 molécules différentes seront recherchées dans le sang des personnes sélectionnées (adulte ou enfant).

Les résultats, analysés par des épidémiologistes devraient permettre de mieux comprendre les transferts des PFAS entre l'environnement et l'humain ou encore comparer les niveaux de contamination avec les valeurs nationales.

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