Le maire (PS) de Villeurbanne, Cédric Van Styvandael, a annoncé lundi 18 août que la plaque en hommage aux Justes, présente dans le square du même nom, a été arrachée.
Alors qu’elle n’a été inaugurée que le 16 juillet 2024 dans le square qui porte le même nom, la plaque en hommage aux Justes a été arrachée, a indiqué le maire (PS) de Villeurbanne, Cédric Van Styvandael. Un acte condamné avec "gravité" par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) d’Auvergne-Rhône-Alpes dans un communiqué diffusé hier.
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"Rendre l’antisémitisme supportable à force de répétition"
"Ce n’est pas un fait isolé. On a tronçonné l’arbre planté pour Ilan Halimi. On a profané le mur des noms au Mémorial de la Shoah. On a refusé, dans certaines mairies, d’accueillir la remise des médailles des Justes. Aujourd’hui, c’est une plaque qui disparaît", s’indigne ainsi le Crif. Il ajoute : "Toujours la même logique : détruire les symboles pour miner la mémoire."
Arracher cette plaque qui rendait hommage à ces hommes et femmes ayant sauvé la vie de plusieurs Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale "n’est pas du vandalisme : c’est une offense à l’histoire et un affront à la République", écrit-il encore. "Au-delà de cette sauvagerie, le vrai crime est là : rendre l’antisémitisme supportable à force de répétition."
Le Crif appelle enfin à la restauration "immédiate" de la plaque. Et de conclure : "La mémoire des Justes est inaltérable. Elle survivra à ceux qui s’acharnent à la salir."
Et pendant ce temps là, des Villeurbannais se font poignardés dans l'indifférence du maire, c'est vrai que c'est moins dangereux de s'indigner pour une plaque que d'agir pour la sécurité de nos citoyens.