Christophe Quiniou Autre Direct
Christophe Quiniou, le maire de Meyzieu © Tim Douet

"Prises de position radicales" et prédicateur salafiste : le maire de Meyzieu interdit un salon prévu ce week-end

Christophe Quiniou (DvD), maire de Meyzieu, a annoncé sur ses réseaux sociaux qu'il allait prendre un arrêté pour interdire la tenue du salon Aux Sources prévu ce weekend sur sa commune. La présence d'un prédicateur salafiste est notamment évoqué.

Le salon Aux Sources n'aura pas lieu ce weekend à Meyzieu. Ce mardi 13 mai, dans un post sur ses réseaux sociaux, le maire de la commune, Christophe Quiniou, a annoncé qu'il allait prendre un arrêté pour interdire la tenue du salon et cela en raison de "la présence d’intervenants notoirement connus pour leurs prises de position radicales, contraires à nos principes républicains."

Il y a plusieurs jours déjà, l'organisation de ce salon avait créé la polémique. La députée RN de la 13e circonscription du Rhône, Tiffany Joncour, avait dénoncé la tenue d'un évènement "organisé par le prédicateur islamiste radicale Vincent Souleymane". La préfecture du Rhône avait réagit, expliquant que plusieurs intervenants "proches des frères musulmans" devaient en effet intervenir lors de la conférence.

Bruno Retailleau se montre ferme

Un sujet qui s'était même invité ce mardi 13 mai à l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement. Interpellé par Tiffany Joncour, Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, avait expliqué que la préfète du Rhône avait demandé au maire de Meyzieu de prendre un arrêté d'interdiction et que s'il ne le faisait pas, la préfète se substituerait au maire.

L'un des prédicateurs prévus lors de l'évènement est connu "pour ses prises de positions controversées et affiche régulièrement son rejet de l’islamophobie d’État, du sionisme et des mouvements féministes ou LGBT" expliquait d'ailleurs la préfecture. Un autre individu problématique, Yussuf Ibram, s'est lui "fait connaître en Suisse pour avoir légitimé la lapidation des femmes adultères".

"Propos complotistes, remise en cause de l’égalité femmes-hommes, atteintes à la dignité humaine : ces discours n’ont pas leur place sur notre territoire" explique Christophe Quiniou dans son communiqué. "Je note avec plaisir le soudain attachement de notre députée à ces sujets locaux, et je me réjouis de son nouvel intérêt pour la vie majolane" poursuit-il, avec une pointe d'ironie.

Avant de conclure : "Pour notre part, nous continuerons à agir avec méthode, responsabilité et sans chercher l'agitation médiatique".

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