L'OL ne méritait pas mieux !

Après avoir longtemps mené au score, l’OL a finalement concédé le nul à Valenciennes (2-2). Une mauvaise opération dans la course à la Ligue des Champions. Les Lyonnais devront se montrer sous un tout autre visage mercredi et samedi prochain à Gerland face à Monaco et Le Mans.

Périlleux. Tel pouvait se définir en préambule de la rencontre le dernier déplacement de la saison de l’OL, à Valenciennes. En terre nordiste, plusieurs « gros » de la Ligue 1 se sont cassés les dents cette saison. Marseille, Lille ou encore Bordeaux sont tous revenus bredouilles du stade Nungesser. Une erreur de parcours que ne peuvent plus se permettre Claude Puel et son équipe dans leur lutte effrénée au podium de Ligue 1, synonyme de qualification pour la Ligue des Champions. Pour ce rendez-vous d’importance, l’entraîneur de l’OL a décidé de muscler son milieu de terrain, Kim Källström et Jean II Makoun accompagnant Jérémy Toulalan dans l’entrejeu. L’ex-Nantais est d’ailleurs promu capitaine, en l’absence de Cris, laissé sur le banc des remplaçants.

Le missile de Källström

L’entame de match est plutôt nordiste, les Lyonnais peinent à se projeter vers l’avant. Néanmoins, les locaux ne parviennent pas à se montrer dangereux. Sur un contre bien exploité, les Gones remontent vite le ballon, Ederson transmet le cuir à Källström à l’entrée de la surface de réparation. Le Suédois expédie le ballon dans la lucarne de Penneteau et ouvre le score (0-1, 17ème). Une ouverture du score contre le cours du jeu. Les Valenciennois continuent de pousser mais se montrent incapables de contourner le bloc lyonnais. Ederson rate même une occasion énorme de doubler la mise sur un contre d’école orchestré par Lisandro et Makoun (43ème).

Tristes Lyonnais !

Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre ne change pas. Les Nordistes dominent, sans se créer d’occasions franches, assez stérilement. Quant aux Lyonnais, ils se contentent de jouer bas, sans éclats. Des Gones toujours aussi décevants dans le jeu. Et à force de jouer avec le feu, ce qui devait arriver, arriva. Sur un corner, Audel égalise d’un coup de tête devant une défense lyonnaise incroyablement stoïque (1-1, 70ème). Huit minutes plus tard, suite à une erreur de la défense centrale lyonnaise du soir Lovren-Boumsong, Lloris fauche Pujol. Monsieur Bré n’hésite pas une seconde et désigne le point de pénalty. Une sanction très sévère pour une faute peu évidente. Cohade transforme l’occasion et VA reprend l’avantage (2-1,78ème). Les Lyonnais, dos au mur, se réveillent alors, enfin. Sur une inspiration de Lisandro, Baldé pousse le ballon dans ses propres filets et permet à l’OL d’arracher un point dans les arrêts de jeu (2-2, 92ème).

Deux matchs, six points…

L’OL n’a pas réalisé une performance suffisante pour prétendre au podium de la L1 ce soir. Quelconques dans le jeu, les Lyonnais n’en ont pas montré assez. Le match nul est presque flatteur vu le niveau affiché globalement. Dans leur malheur, les Gones bénéficient du match nul d’Auxerre contre Lens qui les laissent maîtres de leur destin pour la 3ème place. Deux succès, à Gerland, mercredi et samedi prochain respectivement contre Monaco et Le Mans sont désormais indispensables pour l’OL, toujours bloqué à la 4ème place du classement...

L'OL ne méritait pas mieux

En déplacement à Florence, les Lyonnais ont été battu 1-0 après un mauvais début de match. Ils perdent la première place de leur groupe au détriment de leurs adversaires du soir.

Trois jours après une prestation très moyenne à Grenoble, l’OL retrouvait mardi soir les étoiles de la Ligue des Champions en déplacement à la Fiorentina. Vainqueurs sur le fil à l’aller grâce à une réalisation de Pjanic, les Lyonnais, déjà qualifiés, avaient l’occasion d’assurer la première place de leur groupe en cas de victoire. Très décevants, les Lyonnais ont été dépassés par la Fio les trois quarts du match avant de réagir, en vain, lors des vingt dernières minutes. Après les 70 minutes ratées à Grenoble, il est très difficile de gagner des matchs dans ces circonstances.

L’entraineur de l’OL, Claude Puel concoctait un 4-3-3 très classique avec le jeune Gassama titulaire, en l’absence de Réveillère et Clerc, blessés. Petite surprise en attaque où Gomis était préféré à Lisandro, certainement pour essayer de conserver des ballons consécutifs aux duels aériens. Dès les premiers instants, la rencontre s’inscrit dans un faux rythme. Les deux formations se marquent et n’osent pas se dévoiler. Au bout de 10 minutes de jeu, les Florentins obtiennent consécutivement deux énormes occasions. Tout d’abord, Santana contrôle le ballon de la poitrine et enchaine d’une frappe instantanée de volée. Le cuir vient mourir sur le poteau d’Hugo Lloris puis revient sur Gilardino qui reprend à bout portant. Le gardien de l’OL parvient à repousser en corner. Sur ce dernier, ce même Gilardino expédie une tête qui touche une nouvelle fois le montant. Les Lyonnais ont eu chaud et s’en sortent, par miracle.

Vargas sur penalty

Un répit de courte durée puisque à la 27ème minute, sur un superbe contrôle, Marchioni prend de vitesse Cissokho. Le défenseur lyonnais est en retard et commet une faute indiscutable dans la surface. Vargas transforme le penalty avec sang froid. Les Italiens mènent, logiquement, 1-0. Les Gones n’arrivent pas à relever la tête et se montrent incapables de se créer la moindre occasion. A la pause, le score de 1-0 est plutôt flatteur pour les joueurs de Claude Puel.

Les Lyonnais reviennent avec de toutes autres intentions et dès la 48ème minute, suite à une belle action sur la gauche, Gomis remet en retrait pour Pjanic. Le petit joyau bosniaque frappe à côté. On se dit alors que l’OL va assiéger la cage adverse afin de revenir au score. Il n’en est rien. Par l’intermédiaire de Gilardino, les joueurs de Prandelli ont plusieurs fois l’occasion de se mettre à l’abri (57ème, 68ème) mais l’international italien manque de clairvoyance devant le but.

Une réaction trop tardive

Puel abat alors ses dernières cartes, Delgado et Lisandro remplacent Govou et Bastos, méconnaissables. L’OL se rue à l’attaque, se procure de multiples coups de pied arrêtés et oblige les joueurs locaux à reculer. Les passes des joueurs rhodaniens sont enfin précises, les combinaisons réussis et les centres tendus. Mais dans la cage florentine, Sébastien Frey confirme tout le bien que de nombreux observateurs pensent de lui. Il repousse successivement des frappes de Pjanic, Makoun et Lisandro. Le réveil lyonnais est trop tardif et la Fiorentina l’emporte sur la plus petite des marges sans que cela souffle de la moindre contestation.

L’OL se fait dépasser par son adversaire du soir au classement du groupe E et devra compter sur une contre-performance de la Viola à Anfield pour espérer finir premier. Après l’inquiétant match chez le dernier du championnat de France, la prestation de mardi soir ne servira pas à rassurer les supporters lyonnais. Les hommes du Président Aulas semblent plus destinés à réagir qu’à agir. Seulement, une équipe avec des objectifs tels que ceux de l’OL ne peut pas se contenter de retourner des situations en fin de match, aussi renversantes soient-elles. Elle doit être aussi capable de maîtriser des rencontres, ce que le Lyon actuel a énormément de mal à accomplir.

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