Retards de prise en charge des blessés, vélos inadaptés, manque d’équipements… Le syndicat Force ouvrière de la police municipale appelle la Ville de Lyon à renforcer rapidement ses moyens.
A l'issue de la tenue de son bureau ce mercredi 10 décembre, le syndicat de police municipale Force ouvrière (FOPM) a dévoilé ses multiples revendications par l'intermédiaire de trois communiqués diffusés sur ses réseaux sociaux.
- "La sécurité des agents, c'est aussi la sécurité des Lyonnaises et des Lyonnais"
"La situation devient alarmante". Le syndicat interpelle la Ville de Lyon sur ses retards de paiement concernant la prise en charge des policiers blessés. De surcroit, ceux-ci entraînent le refus de soins par certains professionnels de santé. FOPM demande des moyens immédiats, notamment le renforcement du service accidentologie, du matériel adapté, une politique de prévention mais aussi une meilleure considération des risques du métier.
- Des vélos adaptés, "une urgence absolue"
Autre thématique abordé lors de cette assemblée, l'unité cycliste de la police municipale. Le syndicat réclame à la Ville de Lyon des vélos plus adaptés à leurs interventions, qui répondent à "des critères techniques essentiels pour garantir la sécurité, la santé et l'efficacité opérationnelle des agents" précise le communiqué sans en dire plus sur les problèmes de vélos actuels. A noter que les agents appartenant à cette unité ont établi un cahier des charges validés par des formateurs "accrédités".
- "Equipez-nous correctement"
Enfin, Force ouvrière réclame plus de moyens pour la police de proximité afin de "garantir la sécurité des agents et du public". Concrètement, c'est la dotation d'un pistolet à impulsion électrique (PIE) par équipage qui est réclamé. De plus, le syndicat relève l'importance de l'encadrement des stagiaires par des agents titulaires : "Il est inadmissible que des stagiaires soient plus nombreux que des agents titulaires dans un équipage", déplore le syndicat.
