Lyon vélo parc

Vélo en ville : Lyon doit faire plus, selon les associations

Depuis des années, ils se battent pour que le vélo trouve sa place dans la cité rhodanienne. Passionnés, ils sont impliqués au sein d’associations, souhaitant voir le vélo cohabiter en toute quiétude avec les automobiles et les piétons. La table ronde orchestrée par Lyon Capitale leur a donné l’occasion de mettre en lumière une problématique bien réelle : Lyon a pris énormément de retard en la matière.

Lyon Capitale : Selon vous, Lyon est-elle une capitale du vélo ?

Louis Ladigue (Pignon sur rue) : Quel que soit le maire en place, le courant politique, il y a toujours eu une frilosité sur la place du vélo dans cette ville. On veut bien aménager des espaces pour les cyclistes, mais ça prend toujours du temps, c’est toujours géré au compte-goutte. Vélo’v, c’est clair que c’est une bonne chose. Seulement, la ville doit faire des aménagements pour pouvoir les utiliser à bon escient.
Frédéric Rollet (administrateur de Pignon sur rue) : Avec l’arrivée de Vélo’v, les touristes français et étrangers pensaient découvrir lors de leur venue à Lyon de nombreuses pistes cyclables. Ils ont vite déchanté ! Ils ont été surpris de voir ces vélos en plein milieu d’une jungle. Je me souviens d’une phrase prononcée par Jean-Louis Touraine, juste après le début du deuxième mandat [en 2008], en réponse aux associations de cyclistes qui s’impatientaient : “Il fallait attendre Vélo’v pour faire des aménagements.” À mon sens, c’est plutôt l’inverse qu’il faudrait faire. En quatre ans, objectivement, on ne peut pas dire qu’il y a eu une évolution à ce niveau-là.”

“On ne peut pas prétendre être une ville cyclable, si on n’a pas de signalétique”

Gilbert Pelloux (AF3V) : Ce qui est flagrant à Lyon, c’est l’absence de continuité. Depuis 1998 jusqu’à maintenant, il y a une absence de jalonnement. C’est-à-dire, concrètement, quelqu’un qui ne connaît pas la ville, il est totalement perdu. Vous sortez de la gare de la Part-Dieu côté Villette (Lyon 3e), vous avez un équipement qui mène à Meyzieu, eh bien vous avez aucun panneau. Cette situation n’est pas ponctuelle, elle perdure depuis des années. On ne peut pas prétendre être une ville cyclable, si on n’a pas de signalétique.

LC : Selon nos informations, des panneaux signalétiques vont prochainement être installés…

Frédéric Rollet (Pignon sur rue) : Oui, mais enfin, depuis 2009, cela devrait déjà être le cas… En 2016, ils seront peut-être dans la rue ! En attendant, on nous parle d’application pour Smartphone pour trouver son chemin dans la ville. Ce n’est pas pratique à utiliser à vélo. Puis, pour quelle raison les cyclistes devraient-ils utiliser des GPS quand les automobilistes ont des panneaux ?
Fabien Bagnon (Valve) : C’est exact, même si on peut déplorer le retard, mais a priori, ils vont arriver. Donc, c’est une bonne nouvelle.

LC : En matière d’aménagements et de sécurité, Lyon est-elle une ville adaptée aux cyclistes ?

Frédéric Rollet (Pignon sur rue) : Pour les utilisateurs aguerris, il n’y a pas de problème. La question est surtout à poser aux non-cyclistes qui veulent s’y mettre. La réponse est alors non. Il y a très peu de sites protégés. Un enfant de 8 ans ne peut pas se balader tout seul à Lyon, contrairement à Strasbourg où il n’a pas besoin de parents derrière lui. Après, il y a toujours pire en France, comme Marseille, Nice ou Toulon. Mais bon, si ça continue, on va se faire doubler là-dessus aussi.

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“On peut être les meilleurs en France”

Balade à Vélo'v © F. Deligia

LC : Demain, si on vous confie le poste d’un élu en charge des déplacements urbains, quelles seraient vos premières mesures ?

Louis Ladigue (Pignon sur rue) : Nous proposerions la continuité des aménagements cyclables, quels qu’ils soient : couloirs de bus, bandes, pistes. Un cycliste pourrait être ainsi toujours sur un espace qui lui serait dédié.
Bruno Excofier (Le Recycleur-Gerland) : Nous aimerions que tous les couloirs de bus soient cyclables, et surtout un remonte-pente pour aller à la Croix-Rousse.
Paul Rey (Comité départemental du Rhône de cyclisme) : On a environ 30 kilomètres de couloirs de bus qui ne sont pas encore ouverts au vélo. On pourrait les transformer sans grand aménagement. Il suffit de mettre des pictogrammes au sol. La continuité des aménagements est primordiale, comme leur cohérence. Parfois, on passe d’une bande cyclable à un trottoir puis un couloir de bus. Il n’y a aucune logique.

LC : Selon vous, qui freine le développement du vélo aujourd’hui à Lyon ?

Louis Ladigue (Pignon sur rue) : Nous avons d’excellents rapports avec Kéolis et nous organisons régulièrement des réflexions ensemble. Malheureusement, le Sytral bloque les évolutions. De nombreux projets n’ont pas avancé à cause d’eux.
Yves Gascoin (Droits du piéton) : À Villeurbanne, lors d’une table ronde, une dame a interpellé Bernard Rivalta [président du Sytral, NdlR] sur le comportement des chauffeurs de bus vis-à-vis des cyclistes. Rivalta a répondu que c’était à elle d’aller expliquer la situation aux chauffeurs. Dans la salle, un homme a alors rétorqué : “Monsieur le président, c’est votre travail.”
Paul Rey (Comité départemental du Rhône de cyclisme) : Le Grand Lyon s’est remué un peu, notamment sur les bandes cyclables, cependant elles ne sont pas respectées. On a rencontré la brigade de police cycliste, ils étaient seulement huit. Ils nous ont expliqué qu’ils sanctionnaient les vélos qui ne respectaient pas les feux, ce qui est bien, par contre il y a un manque flagrant de contrôle pour les voitures qui se garent sur les aménagements cyclables. Tant qu’on ne sanctionne pas cette incivilité, la situation va perdurer.

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“Collomb a viré les bagnoles sur les quais du Rhône et il a été gagnant”

Gilbert Pelloux (AF3V) : Ce phénomène est accentué par le refus de mettre en place massivement le double sens cyclable. Il y a une vraie frilosité de la ville sur cette question. Bordeaux l’a introduit massivement, ça a permis aux automobilistes de s’habituer. Quand vous le faites à dose homéopathique, ils n’y font pas attention. Il y en a un qui vient d’être mis en place entre Grange-Blanche et Villeurbanne, mais il y a toujours des véhicules stationnés dessus.
Yves Gascoin (Droits du piéton) : C’est le bon exemple de la frilosité de Lyon. La loi a renversé le problème. Autrefois, il fallait un arrêté municipal pour permettre le double sens cyclable, maintenant, en zone 30, il faut un arrêté pour l’interdire dans une rue à sens unique. Lyon a fait un travail colossal pour empêcher cela dans toutes les rues où il était possible, ne l’autorisant qu’au cas par cas.
Fabien Bagnon (Valve) : Voilà qui résume bien la politique de la Ville : il y a une forte volonté de développer des aménagements que l’on médiatise et des freins comme ça. On a été reçus par Gérard Collomb, on lui a suggéré d’avoir une vraie ambition en matière de vélo. On lui a dit : “Vous avez été précurseur sur Vélo’v, vous aviez de l’avance, mais vous avez perdu du terrain. Reprenez le maillot jaune et, en un mandat, on peut être les meilleurs en France. Ayez une vraie ambition sur tous les sujets du vélo : jalonnements, aménagements, mais aussi formations dans les écoles.” Il y a une Journée nationale du vélo, Lyon pourrait s’assurer que les directeurs organisent quelque chose dans leur établissement. On l’a encouragé : “Soyez numéro un ! Il y a une opportunité pour l’être et en plus cela ne coûte pas cher.”

LC : Comment faire pour être numéro un ?

Frédéric Rollet (Pignon sur rue) : Il faut une politique vélo globale et cohérente, associée à du service. Prenons l’exemple du stationnement : combien de gens possèdent un vélo à Lyon ? On est plusieurs centaines de milliers et il y a moins de 10 000 arceaux pour les attacher. On n’est pas du tout sur les mêmes chiffres. Il y a également un manque de communication. On doit parler du vélo tous les jours dans les radios, télés, la presse. Il faudrait une page vélo tous les mois dans Lyon Capitale, toutes les semaines dans Le Progrès. Le Grand Lyon doit montrer l’exemple et communiquer plus sur le vélo. Il n’y a pas eu d’avertissement auprès des riverains pour le double sens cyclable, il fallait leur expliquer cette nouveauté et ne pas les laisser la découvrir. C’est contreproductif.
Yves Gascoin (Droits du piéton) : Le plan de déplacement urbain [PDU] a déjà traité tous ces problèmes et dit les choses clairement : dans les endroits contraints, là où la place manque, on doit donner le passage dans un ordre précis, il y a une hiérarchie qu’on oublie souvent – la priorité est au piéton, au vélo et aux transports en commun et en dernier lieu à la voiture.

LC : Vous êtes tous des passionnés de vélo autour de cette table, mais ne soyons pas démagogiques, la majorité des Lyonnais préfère utiliser leur véhicule pour se déplacer…

Fabien Bagnon (Valve) : Les chiffres ne vont pas dans le sens de la voiture. La part des automobiles s’effondre, elle régresse. Un constat à la fois choisi et contraint. C’est un fait, l’histoire nous donne raison. Le politique est là pour être garant de l’intérêt général et, de temps en temps, il doit avoir du courage. Gérard Collomb l’a fait sur les quais du Rhône : il a viré les bagnoles, et il a été gagnant.

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“Pendant 40 ans, on a accepté que le sud-ouest de Lyon ne soit pas accessible à vélo”

© F. Deligia

© F. Deligia

Frédéric Rollet (Pignon sur rue) : On est dans une situation qu’on a fabriquée. Il y a cinquante ans, il n’y avait pas autant d’automobilistes sur les routes. La situation est devenue critique à la fin des années 1990. J’ai envie que le cadre de vie et de ville change, ce n’est pas qu’une histoire de cyclistes non plus. Le vélo est un outil d’aménagement qui fait partie des moins onéreux et des plus efficaces. Vous pouvez faire du tram, mais ça coûte cher, c’est long à mettre en place. Faites le compte, parmi les élus qui font du vélo. À Amsterdam, Munich, les élus se déplacent à vélo, c’est leur habitude. En France, et à Lyon, on n’a aucune tête d’affiche. Il y a Gilles Vesco, mais il est seulement 36e vice-président [du Grand Lyon] sur 40, et c’est le seul ! On a quelques élus aussi du côté des Verts. Est-ce qu’ils ont peur ? Dans ce cas-là, qu’ils le disent. Ça voudra dire qu’ils acceptent que dans leur ville les cyclistes aient peur également.
Gilbert Pelloux (AF3V) : En ville, à vélo, le risque ressenti est plus élevé, mais c’est sur les routes départementales qu’il y a le plus de tués. Après, il faut se mettre à la place des nouveaux venus à vélo qui, une fois dans les couloirs de bus, peuvent effectivement avoir peur.

LC : Certains chauffeurs de bus avouent également avoir peur des vélos…

Fabien Bagnon (Valve) : Quelque part, c’est un apprentissage à faire pour tous, cyclistes comme chauffeurs. Nous avions proposé d’organiser des rencontres dans un dépôt de bus pour améliorer la cohabitation sur la route, mais cela ne s’est pas fait. Il y a quelque chose à faire avec les chauffeurs. Les tensions les plus vives sont avec eux aujourd’hui, et ce n’est pas réellement leur faute. Nous avons conscience qu’il y a un vrai problème d’angle mort : les chauffeurs ne voient pas toujours les cyclistes, ce qui entraîne forcément un stress lors de la conduite. De leur côté, les cyclistes ne se rendent pas toujours compte qu’ils gênent les chauffeurs dans leur travail. Il n’y a pas de permis vélo, alors qu’il faut en passer un pour la voiture.
Paul Rey (Comité départemental du Rhône de cyclisme) : On a proposé à Kéolis de mettre des affichettes derrière les bus, comme à Lille, pour dire aux cyclistes de ne pas doubler par la droite. On attend leur réponse.
Frédéric Rollet (Pignon sur rue) : Il y a peu d’accidents mortels à Lyon. Par contre, en France, la première cause reste l’angle mort du bus ou du camion. Les nouveaux cyclistes n’ont pas conscience de ce problème, et ils ne se rendent pas forcément compte à quel point cela peut être dangereux.

LC : Aujourd’hui, on parle de la Via Rhôna, une route pour les cyclistes entre le lac Léman et la Méditerranée, or Lyon pose problème, pourquoi ?

Fabien Bagnon (Valve) : Sortir ou rentrer dans Lyon par le sud-ouest est clairement problématique. Il y a un point noir au pont de la Mulatière, qui ne peut théoriquement pas être traversé par les vélos. Le Grand Lyon a pris des engagements pour trouver une solution. On a demandé des réunions, on les laisse progresser, mais les choses sont bien engagées. Pendant quarante ans, on a accepté que le Sud-Ouest ne soit pas accessible à vélo tandis que, récemment encore, le Grand Lyon nous disait : “On va faire le Top [tronçon ouest du périphérique] et après on déclassera l’A7, comme ça on vous fera une piste cyclable de folie.” Soyons sérieux, on ne pouvait pas attendre si longtemps. Il faut désenclaver cet espace dès maintenant, car la part modale du vélo dans le sud-ouest de Lyon est inférieure à 1 % (contre 7 % en centre-ville). Si on fait sauter ce problème, on passera de 1 200 cyclistes par jour à 3 600, à la Mulatière.

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“Pour sortir de Lyon à vélo : prenez le TER et descendez à Givors”

Gilbert Pelloux (AF3V) : Il ne faut pas oublier que la Via Rhôna est bien un itinéraire et pas une simple voie verte, or il est discontinu. Par exemple, sur la commune de Jons, il y a un passage le long du canal de Jonage qui commence avec un escalier, ce qui est aberrant. Lorsqu’on continue à travers Lyon, on bute après le parc de Gerland : comment sort-on de la ville, dans ce cas-là ? Je suis régulièrement interrogé sur cette question, et je dis aux gens : “Vous allez à la Part-Dieu, vous prenez le TER et vous descendez à Givors. Là, vous êtes à peu près tranquille, même si ce n’est pas parfait et pas toujours bien signalé, il y a des endroits peu agréables et au bout d’un moment, par hasard (rires), vous arrivez enfin à la Via Rhôna avec 65 kilomètres tranquilles jusqu’à Saint-Vallier.”
Fabien Bagnon (Valve) : La sortie de Lyon est un vrai problème également à cause de la zone Seveso du couloir de la chimie, où ne peut pas passer. Récemment, le préfet de Rhône-Alpes a dit que le trajet serait rive droite, mais comme ça ne passe pas à court terme, un contournement provisoire va être mis en place rive gauche avec un long détour.
Paul Rey (Comité départemental du Rhône de cyclisme) : Le passage après le sud de Lyon est une compétence départementale en théorie, mais il y a un empilement de responsabilités qui créait parfois des situations problématiques. Le 4 juillet 1998, le Grand Lyon a inauguré un itinéraire qui allait jusqu’à l’île de la Chèvre. En 2001, il est fermé de manière brutale, sans qu’aucun panneau l’annonce en amont pour prévenir les cyclistes. Les causes sont simples : en 1998, le Grand Lyon n’avait pas la compétence sur ces territoires. En 2001, il contacte la préfecture pour l’améliorer et là cette dernière dit : “Stop ! ce n’est pas possible, car il y a la zone Seveso.” Depuis douze ans, la voie a été laissée à l’abandon, les vestiges sont toujours présents. Le Grand Lyon et le conseil régional ne sont jamais montés au créneau auprès du préfet pour trouver une solution.

LC : Qu’attendez-vous des politiques ?

Bruno Excofier (Le Recycleur) : Le Tour de France traverse Lyon cette année, j’aimerais bien voir le maire de Lyon franchir la ligne d’arrivée, c’est 2 kilomètres de plat sans difficulté. Le vice-président Gilles Vesco le fera, comme d’habitude, c’est le seul à monter à Fourvière à vélo lors des anniversaires de Vélo’v.
Fabien Bagnon (Valve) : C’est marrant, l’écart entre la France, pays de la Petite Reine, et la pratique quotidienne du vélo par les hommes politiques.
Frédéric Rollet (Pignon sur rue) : On comprend que la sortie zone sud n’est pas simple à régler surtout avec la zone Seveso, mais on patine dans des endroits moins problématiques : les berges du Rhône, à hauteur du parc de la Tête-d’Or, où l’on tombe sur une piste de galets, aménagée dans les années 1990. Le Rhône a débordé, abîmant cet espace, et quand les gens venus en roller ou vélo de la ville débarquent, ils ne peuvent pas continuer. Un autre exemple, après le parc de la Feyssine, les gens ignorent quel chemin emprunter pour aller au parc de Miribel. Il y a un manque de signalisation, et quand il y en a elle est contradictoire.
Yves Gascoin (Droits du piéton) : La nouvelle passerelle de la Cité internationale, on regrette qu’elle ne débouche pas sur une entrée du parc de la Tête-d’Or. Elle sera plus large que prévu (5 mètres), pour les pétions d’un côté, les vélos de l’autre. C’est donc un bon aménagement, mais personne n’a songé à la relier directement au parc. On va passer par la Cité internationale et après il faudra faire 300 mètres d’un côté, ou 400 mètres de l’autre, pour rentrer dans le parc.

Les associations qui ont participé au débat

AF3V : association dont l’objet est de mobiliser les acteurs publics pour obtenir la réalisation des projets inscrits au schéma national des véloroutes et voies vertes (VVV), dans les schémas régionaux, départementaux et locaux.

Comité départemental du Rhône de cyclisme : agit pour favoriser et développer la pratique du vélo sans compétition.

Droits du piéton : association dont l’objet est d’aider les usagers du domaine public à formuler auprès des autorités des réclamations concernant l’insécurité ou l’inconfort de l’aménagement du domaine piétonnier.

Pignon sur rue : la “maison” du vélo et des modes doux de Lyon.

Le Recycleur : association dont l’objet est de faciliter la vie aux cyclistes urbains. Elle propose deux lieux (Lyon 1er et Lyon 7e) où entretenir son vélo.

Valve : collectif lyonnais se voulant apolitique qui réunit plus de 300 sympathisants engagés pour le développement du vélo.

À l’occasion du passage du Tour 2013, Lyon Capitale publie un grand dossier sur le vélo à Lyon.
Au sommaire :
– Gilles Vesco, adjoint à la mobilité de Gérard Collomb, répond à nos questions sur le retard de Lyon en matière de vélo
– Les points noirs à éviter à vélo dans Lyon
– Une balade avec plan et photos, repérée par l’équipe de Lyon Capitale

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Lyon Capitale n°724 est en vente en kiosques tout l’été, et dans notre boutique en ligne.

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