Bureaux du Parlement européen à Strasbourg en 2006 © Ilan Garzone / AFP
Bureaux du Parlement européen à Strasbourg en 2006 © Ilan Garzone / AFP
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Le Parlement européen, rampe de lancement des lobbyistes

Que l’on ait été commissaire, député ou assistant parlementaire, le passage dans les institutions européennes est une précieuse monnaie d’échange dans le privé, notamment les cabinets de lobby. Plus que le traditionnel pantouflage de fin de course, les carrières européennes dans la bulle bruxelloise s’inscrivent de plus en plus dans ces allers-retours du public au privé. Des passerelles devenues de véritables “revolving doors”, portes tournantes poussant ceux qui les empruntent tantôt à influencer leurs collègues de la veille, tantôt à réguler les intérêts d’un ancien employeur.

La grande valse quinquennale approchant, tout Bruxelles révise ses pas. Alors que les élections européennes vont amener leur lot de nouveaux députés, ils seront aussi nombreux, des ex-élus à leurs ex-collaborateurs, à devoir trouver un nouveau cavalier. Il suffira pour cela de pousser les portes, tournantes, du Parlement. Dans son périmètre immédiat, les prétendants affluent au sein des bureaux de lobbying et autres cabinets de conseil. Du public au privé, les allers-retours sont fréquents au cours d’une carrière à Bruxelles. À tous les niveaux. Du président de la Commission européenne Manuel Barroso qui pantoufle à Goldman Sachs, aux jeunes assistants parlementaires sur le marché du travail tous les cinq ans.

8 000 euros par mois, trop peu

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