Étienne Tête : “Tout est possible pour 2020”

Candidat des écologistes en 2014, Étienne Tête estime que notre sondage montre que “tout est possible pour 2020”. Au-delà du très bon score des écologistes, annoncés entre 16% et 17%, il relève “le très faible effet Collomb”.

“C'est un très bon résultat pour les écologistes.” Candidat des Verts en 2014 aux municipales de Lyon, l'ancien adjoint aux marchés publics Étienne Tête ne cache pas sa satisfaction à voir qu'une liste écologiste conduite par lui recueille aujourd'hui, selon le sondage Ifop-Fiducial pour Lyon Capitale et Sud Radio, entre 16% et 17% des intentions de vote. Il y a quatre ans, les listes qu'il conduisait étaient restées sous la barre des 10%, à 8,9%. “Cela montre qu'il y a un vrai espace pour les écologistes à Lyon”, dit-il. Autre enseignement de notre sondage à ses yeux : “la très faible plus-value de Gérard Collomb. Il fait trois ou quatre points de plus que David Kimelfeld ou Georges Képénékian. Alors qu'il a trois mandats derrière lui, qu'il a été ministre de l'Intérieur, il ne pèse guère plus que trois ou quatre points. Le reste, c'est l'étiquette. Il a bien sûr une grande notoriété, mais ça ne fait pas une élection. En 1989, Francisque Collomb avait une plus grande notoriété que Michel Noir, il a pourtant perdu. Et Raymond Barre, qui était sur ses listes, ancien Premier ministre, a fini simple conseiller d'arrondissement…”

Pour ce qui est de 2020, Étienne Tête estime que “tout est ouvert, tout est possible”. Sur les alliances, comme sur le choix d'une tête de liste. “On aura un autre sondage grandeur nature avec les élections européennes, les vraies décisions se prendront après”, annonce-t-il. Une certitude cependant : ce ne sera pas avec Gérard Collomb. “On a dit “surtout pas Collomb”. Certains ont relevé qu'on n'avait pas dit “surtout pas Kimelfeld”. C'est vrai. Mais ça va surtout dépendre des discussions, des projets. Tous les jours on a les signes d’une planète qui souffre. Il faut des programmes beaucoup plus ambitieux et personne n’en a.” L'incertitude vaut aussi pour lui-même, qui aura 64 ans en 2020 : “Sincèrement, je ne sais pas ce que je vais faire. Contrairement à Gérard Collomb, je n'ai pas besoin de la politique. Mais, selon les circonstances, il n'est pas exclu que je me présente. C’est possible, mais s’il y a quelqu’un de significativement plus jeune pour mener cette bataille, pourquoi pas ?”

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