Lyon Capitale poursuit son tour d’horizon des 14 circonscriptions métropolitaines. Dans l’Est lyonnais, la droite veut consolider ses victoires de 2014 et 2020 pour faire d’un ancien bastion socialiste son nouveau fief.
Les enjeux du territoire
Une identité à (re)définir
Porte des Alpes ne fait pas partie des circonscriptions clés où devrait se décider l’identité du prochain président de la Métropole. La gauche n’a que peu de rêves de conquête sur ce territoire qui lui a pourtant longtemps été favorable. Elle ne gère actuellement aucune des communes de la circonscription et ne nourrit qu’un vague espoir de reconquête à Bron. L’Est lyonnais a vu sa population changer au cours des trente dernières années en absorbant une grande partie de la poussée démographique de l’agglomération avec une croissance de près de 2 % par an sur la période 2010-2020. “Nous avons répondu à une aspiration de la population notamment sur la sécurité. Les communes de l’Est lyonnais qui sont encore dirigées par la gauche ne montrent pas les mêmes signes de sécurité et d’apaisement que les nôtres”, analyse Gilles Gascon, maire LR de Saint-Priest. À Bron comme à Saint-Priest, la sécurité reste un enjeu mais il épouse mal les compétences de la Métropole de Lyon. La campagne se jouera sur d’autres thèmes. Porte des Alpes est une circonscription clé pour l’avenir de l’agglomération. Le développement du territoire est annoncé par les urbanistes à l’Est, là où les réserves foncières sont plus nombreuses qu’à Lyon.
Il vous reste 75 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.

Reportage : au coeur de la main invisible des embouteillages à Lyon