Planter des arbres avec l'intelligence artificielle ? Le pari de la Métropole

Présenté par le président de la Métropole ce jeudi, le projet "IA.rbre" vise à planter des arbres grâce à l'intelligence artificielle. Mais comment ça fonctionne ?

Planter des arbres grâce à l'intelligence artificielle, bientôt une expérimentation à Lyon ? Si l'intelligence artificielle ouvre de nombreuses perspectives pour les acteurs publics, la Métropole compte bien s'en servir pour mener à bien sa promesse de campagne de 2020 : planter des arbres à Lyon.

Ce jeudi, Bruno Bernard a lancé le projet "IA.rbre" aux côtés de la SCOP (société coopérative et participative) TelesCoop et du laboratoire de l'Université Lyon 2/CNRS LIRIS. "Avec IA.rbre, nous nous dotons d’un outil numérique au service de nos politiques publiques. Ce projet de recherche ambitionne de répondre aux besoins identifiés par notre collectivité dans le cadre du PCAET et du Plan Nature, avec l’apport d’outils concrets", a déclaré le président de la Métropole.

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Un peu plus concrètement, le projet a pour but de fournir aux élus une cartographie des zones propices à la végétalisation, des scénarios pour optimiser les plantations et surtout le recensement et l'inventaire du patrimoine végétal déjà existant. L'outil pourra également identifier des zones plus sensibles au changement climatique, qu'il faudra adapter en priorité.

Une forte valeur ajoutée

Mais pourquoi choisir l'IA ? Seulement pour apporter "une réelle valeur ajoutée à la décision publique", précise la Métropole. "L’intégration de l’IA dans l’action publique se doit d’être accompagnée de garanties fortes en matière de transparence, de robustesse et d’usage maîtrisé. C’est pourquoi nous portons un projet d’IA frugale et responsable, avec des modèles construits pour et par nos agents, avec des méthodes documentées de manière ouverte, dans une logique de transparence. IA.rbre, c’est aussi renforcer la souveraineté numérique de notre territoire", termine le président.

La Métropole tient également à ce que les modèles soient interprétables facilement, maîtrisables et surtout adaptés aux usages métiers. 

Au total, le projet est estimé à 2,3 millions d'euros, dont 1,5 million pris en charge par l'État. Les premiers résultats concrets devraient arriver d'ici trois ans.

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