Villeurbanne : l'échec de l'Arena sauvera-t-il la clinique du Tonkin ?

Si le projet de salle multifonction qui devait servir d’écrin à l’ASVEL a été abandonné, le terrain qui lui était destiné n’est peut-être pas perdu pour tout le monde. Jean-Paul Bret a proposé ce site pour accueillir le projet de regroupement de la clinique du Tonkin et de la Mutualité française. Il espère ainsi conserver une activité hospitalière sur sa commune.

L’échec de l’Aréna peut-il permettre de maintenir la clinique du Tonkin à Villeurbanne ? En tout cas l’abandon du projet de la grande salle villeurbannaise laisse un terrain libre pour permettre de retenir la clinique du groupe Capio susceptible de bientôt quitter la ville. Et si pour l’instant, aucune décision n’est prise sur le lieu d’implantation du futur pôle de Santé qui regroupe le Tonkin et les quatre établissements mutualistes de l’agglomération lyonnaise, Jean-Paul Bret préfèrerait que la future clinique soit bâtie sur sa commune. Il vient ainsi de proposer le terrain de 4,5ha situé à l’angle de la rue Léon Blum et de la rue Frédéric Faÿs, initialement réservé pour la construction de la salle multifonction dont une partie devait être dédiée au basket. Une proposition qui a "séduit le groupe Capio", selon la mairie.

Bret veut des solutions

Mais la Mutualité française, autre acteur du projet, privilégie toujours le site décinois. Et pour cause. Deux fois plus grand, il est également déjà la propriété du groupe mutualiste. Autant d’avantages qui font craindre aux Villeurbannais le déménagement de leur clinique, plus à l’est. "Si jamais la clinique venait malgré tout à quitter Villeurbanne, ce serait dommageable", estime Jean-Paul Bret. "Il faut évidemment que les Villeurbannais gardent un accès facile au soin", s’inquiète-t-il.

Et le maire compte bien ne pas laisser la clinique s’en aller sans plus de solutions : "nous n’avons peut-être pas besoin d’un service de chirurgie cardiaque sur notre ville, et je le comprends bien. Mais il faut au moins un service de santé de proximité, une maison médicale de garde, qui pourrait peut-être palier le départ des urgences".

Mais l’arbitrage sur le lieu de la construction ne revient pas au maire de Villeurbanne, pas plus d’ailleurs qu’à l’Agence régionale de santé (ARS), qui ne distingue pas une implantation à Villeurbanne ou à Décines estimant qu’il s’agit du même secteur à l’échelle de l’agglomération. Décines ou Villeurbanne? Le groupe Capio et la mutualité française ont désormais jusqu'au 31 octobre pour trancher. Mais Jean-Paul Bret ne serait pas surpris que ce délai puisse être "un peu rallongé".

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