Vide-grenier : la place des Célestins lance la saison

Avec les beaux jours, les vide-greniers fleurissent au même moment que les jonquilles et les pivoines.

Des "musées de plein air où se bricolent les mémoires", selon la belle formule de l'anthropologue Octave Debary, le mois de mai en est cafi. Même si le mot "grenier" renvoie à un passé révolu -  la grande majorité des citadins vivant dans des logements sans grenier - ces bric-à-brac n'ont jamais eu autant le vent en poupe. "L’origine des vide-greniers remonte à l’époque où les serviteurs des maisons bourgeoises récupéraient les vieux objets que les maîtres acceptaient de leur donner, écrit le professeur d’anthropologie à l’université Paris Descartes*. L’esprit n’est donc pas de s’enrichir en vendant, mais bien de se débarrasser. D’ailleurs, une des singularités, c’est que le prix de vente est négocié. Il est à entendre comme un accord sur la transmission de l’objet que l’on accepte de céder à bas prix à une personne qui en partage une même connaissance."

Depuis plusieurs années, l'Apela, association des parents d'élèves de l'école Lamartine (Lyon 2e), organise l'un des premiers vide-greniers de Lyon. Bourse aux jouets, aux vêtements et à la puériculture, ces objets de "seconde main" sont souvent de bonne facture et de bonne qualité.

Sans compter que le si le vide-grenier a une réelle utilité sociale - il permet de lutter contre le gaspillage et la société de consommation - c'est aussi un vecteur de lien social.

*Vide-greniers, Philippe Gabel, Octave Debary, Howard S. Becker, avril 2011, Éditions Créaphis.

Vide-grenier de l'école Lamartine - Samedi 27 mai

◊ Place des Célestins (Lyon 2e)

Petite restauration

70 exposants

Entrée gratuite

10h00 - 17h00

 

 

 

 

 

 

 

 

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