SITL compte sur Collomb et Queyranne

L'intersyndicale du sous-traitant de Fagor-Brandt à Lyon, SITL, se félicite de la décision du tribunal de commerce de repousser au 30 avril la décision concernant leur entreprise. Ils fondent maintenant tous leurs espoirs sur les élus, et le ministère du redressement productif.

Le tribunal de commerce de Lyon a repoussé ce matin une nouvelle fois la date limite pour le dépôt des offres de reprise de l'entreprise SITL, ex-sous traitant du groupe d'électroménager Fagor-Brandt basé à Lyon 7e. L'entreprise est en redressement judiciaire depuis le 2 janvier, 420 emplois sont menacés.
"La date limite des offres a été repoussée au 14 avril et le jugement pour connaître le nom du repreneur au 30 avril", confirme un représentant de l'intersyndicale présent ce matin à l'audience. 200 salariés ont manifesté ce matin à 9h devant le tribunal de commerce.

"Queyranne et Collomb doivent se faire entendre au ministère du redressement productif"

Les syndicats rencontreront jeudi les salariés, et d'ici là les contacts seront repris avec les élus pour tenter de faire avancer leur cause au ministère du redressement productif. "Queyranne et Collomb ont écrit une lettre de soutien à Arnaud Montebourg et Benoit Hamon le 21 février mais cela ne suffit pas ! Il faut qu'ils se fassent entendre au ministère du Redressement productif. Pour l'instant, c'est bien bloqué" regrette un représentant syndical.

"Le ministre du Redressement productif doit intervenir pour que l'on puisse redémarrer la fabrication de lave-linges à Lyon". Condition sine qua non pour valider l'offre de reprise des salariés (remanufacturing), sachant que l'ex-maison mère avait initialement promis de maintenir ses commandes de lave-linges jusqu'en 2015.

Si aucune offre de reprise n'est validée d'ici le 30 avril, le tribunal sera contraint de prononcer la liquidation de SITL.

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