Depuis vingt-cinq ans, le PC Criter de la Métropole de Lyon assure la supervision et la régulation du trafic dans l’agglomération. Il surveille et adapte les 1 700 feux tricolores du territoire.
Coincé dans les embouteillages du quai Fulchiron (5e arrondissement) ou lancé sur la rue Duquesne (6e arrondissement) puis arrêté à chaque intersection aux feux rouges, qui n’a jamais crié “faute aux écolos”, coupables d’avoir “déréglé les feux tricolores” ? D’ailleurs, même le candidat Jean-Michel Aulas estime qu’aujourd’hui “la coordination des feux n’est pas celle qu’elle devrait être”.
C’est depuis un petit local caché à l’entrée de l’hôtel de la Métropole, dans le 3e arrondissement, que s’organise cette coordination sur laquelle chacun a un avis. 1 700 carrefours à feux, “tous supervisés”, le tout à l’aide de plus de “600 flux vidéo et 2 000 capteurs installés au sol”, indique Pierre Soulard, directeur des infrastructures et de l’exploitation des mobilités qui s’exprime ici en qualité d’expert en ingénierie du trafic.
Priorité à la sécurité des piétons et des cyclistes
Ces capteurs permettent d’afficher un plan de l’agglomération où les axes se colorent en temps réel en fonction de leur degré de congestion. En vert, la circulation est fluide, en orange, elle est dense, en rouge elle est quasiment à l’arrêt. Mieux, lorsqu’un de ces capteurs détecte un événement anormal, le système envoie le flux vidéo le plus pertinent sur les écrans des opérateurs qui prennent ensuite la main.
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L’analyse des flux vidéo au service des mobilités : bientôt à Lyon ?