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Publicités éphémères : c'est terminé à Bordeaux et Nantes, pas à Lyon

Face aux réticences des deux municipalités de la côte ouest concernant les publicités éphémères sur les trottoirs, le Gouvernement a annoncé sa volonté de suspendre l’expérimentation dans ces villes. À Lyon, une concertation est toujours engagée par la métropole et l’expérience est toujours autorisée.

Le gouvernement a annoncé ce lundi sa volonté de suspendre l’autorisation de la publicité éphémère à Bordeaux et Nantes où elles étaient expérimentées au même titre qu'a Lyon. "L’adoption de ce décret n’avait pas été précédée d’une concertation suffisante avec les agglomérations concernées et deux d’entre elles, Bordeaux et Nantes, ont indiqué postérieurement à l’adoption du texte ne pas souhaiter participer à cette expérimentation", a expliqué Matignon. Il faut dire que les réactions avaient été vives à Bordeaux et Nantes, les deux villes ayant rapidement pris des arrêtés pour interdire ces publicités éphémères.

Après l’enthousiasme, la concertation

À Lyon, la réaction fut tout autre. Contactée à l'époque par Lyon Capitale, la métropole avait plutôt fait part d'un certain enthousiasme (ce qu’ils ont contesté par la suite, Ndlr) pour participer au projet. Les services de la métropole nous avaient confié que l’expérimentation serait "menée à bien, même s’il est un peu tôt pour savoir de quelle manière". Une équipe était alors déjà en train de réfléchir pour "trouver les lieux adéquats pour l’expérimentation". Après ces révélations et face à la montée des mécontentements, le Grand Lyon avait fini par annoncer la mise en place "d'une concertation avec toutes les communes avant la mise en oeuvre éventuelle de l’expérimentation". "C’est seulement à l’issue de cette concertation que la mise en oeuvre éventuelle de ce dispositif expérimental fera l’objet d’une décision des communes et de la Métropole", avait conclu la métropole. À Villeurbanne, Jean-Paul Bret avait vertement critiqué ce projet qu'il qualifiait de "stupéfiant". Le maire et élu métropolitain s'était même montré catégorique sur la possibilité de voir ces inscriptions publicitaires s'inviter sur les trottoirs "À Villeurbanne, nous n’irons pas au-delà du projet métropolitain tel qu’engagé en concertation avec les maires et le président de la métropole."

Des réclames dans un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO ?

Ces publicités éphémères ont été rendues possibles par un décret publié au Journal officiel le 24 décembre dernier. Pour préserver son patrimoine , la ville de Bordeaux avait par exemple interdit ces publicités dans la zone classée par l’UNESCO. À Lyon dont une très large partie du centre-ville allant de Fourvière aux pentes de la Croix-Rousse en passant par la presqu'île de l'Hôtel de Ville à la place Carnot est aussi classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. On ne sait pas encore si les inscriptions seront autorisées dans ce périmètre. La métropole devrait communiquer sur le sujet dans les jours à venir.

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