Le président de la DNCG a révélé dans un entretien les raisons qui l'ont conduit à rétrograder l'Olympique lyonnais lors de la première audition du club assurée par John Textor.
D'abord rétrogradé après une première audition de John Textor, l'OL est finalement parvenue à se maintenir après une seconde audition en appel assurée notamment par Michele Kang. Dans un entretien accordé au journal l'Equipe, le président du gendarme financier du football français, Jean-Marc Mickeler a révélé les coulisses des auditions de John Textor et les raisons qui l'ont conduit à rétrograder le club.
"Nous avons fait preuve de beaucoup de pédagogie avec John Textor"
"Nous avons fait preuve de beaucoup de pédagogie avec John Textor. Nous l’avons alerté dès son acquisition sur la nécessité d’injecter beaucoup d’argent dans les années à venir. Nous pensions qu’il avait compris. Mais en 2024, il y avait des écarts très significatifs entre ce qui nous avait été présenté en juin et son budget révisé de l’automne", a-t-il indiqué à nos confrères.
Et d'ajouter : "Nous lui avons redit la nécessité d’apporter de l’argent frais et rien n’a été livré malgré ce dialogue incessant. Nous n’avions pas d’autre choix que de constater l’absence d’éléments tangibles pour la survie du club. Sur la base des hypothèses que John Textor a présentées, nous avons estimé la nécessité de couvrir un risque de l’ordre de 240 millions d’euros."
Le président de la DNCG a ensuite reconnu les bons changements apportés par la nouvelle direction qui a "a revu les comptes et retravaillé le budget en tenant compte de tous les points soulevés dans notre décision de première instance, réduisant notamment les besoins de financement. Après avoir ajusté plusieurs postes, elle a élaboré un budget financé et garanti par Michele Kang et les actionnaires, démontrant son engagement et son sérieux".