Des messages hostiles à la police, revendiqués par les Soulèvements de la Terre, ont été projetés place des Terreaux en plein week-end de Fête des Lumières. Une action dénoncée par Christophe Pradier, délégué UNSA Police Rhône.
"Non à l'état policier, "la violence policière est partout", ou encore "la police blesse et tue". Ce sont les messages anti-police diffusés sur la place des Terreaux ce dimanche, et revendiqués par le collectif "les soulèvements de la Terre". Accompagnés de revendications anti extrême droite, ces messages ont heurté bon nombres de policiers, alors que près de "80% des effectifs de la police lyonnaise étaient présents" afin d'assurer la sécurité de la population pendant la Fête des Lumières, explique Christophe Pradier, délégué UNSA Police Rhône. Il dénonce également "une propagande intolérable", de la part du collectif écologiste.
C'est aussi le contexte des revendications que Christophe Pradier remet en cause, accusant "une provocation inutile qui ne devrait pas exister lors d'une fête familiale, faite pour s'amuser". Plus que ça, c'est le fait que ces propos au caractère injurieux soit énoncés en public qui dérange le délégué syndical. "On a l'habitude de se faire insulter en face-à-face lors d'interpellation. Là, cela renvoie juste une mauvaise image de notre police" déplore-t-il.
"Ce n'est pas dans l'ère du temps de punir ces gens-là."
La préfète du Rhône, Fabienne Buccio a annoncé, à la demande du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, saisir le procureur de la République de Lyon "au titre de l'article 40 du code de procédure pénale". Cependant, Christophe Pradier ne se fait pas trop d'illusion. "Ce n'est pas dans l'ère du temps de punir ces gens-là. Au sujet d'une condamnation, je suis perplexe", explique-t-il.
A noter que la police a reçu une vague de soutiens après la diffusion de ces messages, de Laurent Nuñez à Grégory Doucet.

La Stasi stresse et pue. Finalement, Greg mange encore une fois son chapeau, question sécurité !