Source : Emma Rodot Conseil municipal de la Ville de Lyon, le 30 juillet 2020

Lyon : Olivier Berzane, maire du 8e arrondissement, agressé par deux hommes dont un déguisé en Dalton

Ce vendredi 4 février, Grégory Doucet et Olivier Berzane, maire du 8e arrondissement de Lyon, ont été les cibles d'une bombe à eau lancée par deux individus dont un déguisé en Dalton. Sur les réseaux, le collectif de rappeurs revendique l'attaque.

Lors d'un déplacement dans le quartier de Grand Trou ce vendredi 4 février, le maire de Lyon, Grégory Doucet, et le maire du 8e arrondissement, Olivier Berzane, ont été victimes d’une agression physique menée par deux individus dont l’un vêtu en Dalton. Sur son compte Instagram, le collectif de rappeurs lyonnais a annoncé avoir attaqué les deux édiles avec "une bombe à eau".

Capture d'écran compte Instagram @daltons_69

Dans leurs "stories" publiées ce vendredi matin, ils expliquent avoir agi de la sorte pour envoyer un message au maire du 8e arrondissement. Ils lui reprochent notamment "d’avoir mis des pressions pour que Many GT soit enfermé". L’élu est ainsi tenu "d’être en partie responsable du calvaire" de leur leader.

Une plainte déposée par la Ville

Dans un communiqué, la Ville de Lyon condamne fermement cette agression et informe qu'une plainte a été déposée après l'agression. "Ces agressions d’une violence inacceptable, ces menaces sur les personnes ne peuvent être tolérées. Rien ne saurait justifier de tels actes. Les Maires agissent au plus près des concitoyens dans tous les quartiers et en particulier ce jour-là dans un quartier où leurs actions sont attendues et nécessaires. Agresser les élus abime les valeurs de la République, ceux qui la servent", ajoute-t-elle.

Sur son compte Twitter, le maire de Lyon, Grégory Doucet,  apporte son soutien au maire du 8e arrondissement "victime ce matin d'une agression physique inadmissible. Ces tentatives d'intimidation d'élus n'ont de place ni dans notre ville ni ailleurs".


Selon un une enquête de l'Institut Montaigne auprès des 18-24 ans, "plus de 40 % de l’ensemble des générations enquêtées qui trouvent 'acceptable ' ou 'pas acceptable mais compréhensible' (plutôt que "jamais acceptable ') de 's’affronter à des élus pour protester",


Selon une enquête menée auprès des 18-24 ans et publiée jeudi 3 février par l'institut Montaigne, les jeunes sont plus portés à justifier la violence politique : "plus de 40 % de l’ensemble des générations enquêtées qui trouvent 'acceptable ' ou 'pas acceptable mais compréhensible' (plutôt que "jamais acceptable ') de 's’affronter à des élus pour protester'. Et plus de 30 % de l’ensemble des générations trouvent acceptable ou compréhensible 'd’insulter le Président de la République'", explique le rapport du Think Tank  consacré aux politiques publiques en France et en Europe.

L'Institut en conclut que le respect pour les élus est vivement contesté par une forte minorité. "Cette tendance à l’acceptation de certaines formes de violence politique est encore plus marquée chez les jeunes. C’est notamment le cas pour tous les comportements de dégradation (des commerces, de l’espace public, des agences bancaires, de bâtiments publics) dont la tolérance est certes très minoritaire mais 2 à 3 fois plus". 

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