Lyon : canicule sous contrôle à l’hôpital 

Alors que 67 départements, dont le Rhône, sont en vigilance orange canicule aujourd'hui, le gouvernement se félicite de la gestion sanitaire de cet épisode. Aux Hospices civils de Lyon, une légère hausse des pathologies liées à la chaleur a été enregistrée.

Lors d'une visite à l'hôpital Necker à Paris, dimanche 5 août, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s'est félicitée de la gestion de l'épisode de canicule par les autorités. 4% des passages aux urgences sont liés à l'épisode de fortes chaleurs qui sévit dans toute la France, un chiffre modéré selon la ministre. " C'est le signe d'une très bonne assimilation des messages de prévention par la population", a-t-elle affirmé lors de sa visite. Une communication nécessaire, car ce phénomène risque de se répéter. "Nous savons que ces épisodes vont se renouveler dans les années qui viennent", prévoit Agnès Buzyn.

Le défi était de taille alors que le spectre de 2003 est encore dans les esprits. Cette période de canicule a causé près de 19 000 morts en France selon une étude coordonnée par l'Inserm, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale. L'Hexagone n'a pas été un cas isolé, car 70 000 décès liés à la vague de chaleur ont été recensés dans toute l'Europe. Le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, en vacances malgré la situation de crise, a été ouvertement critiqué pour avoir réagi tardivement.

Depuis, les autorités ne lésinent pas en matière de communication : spots télévisuels, réseaux sociaux, tous les canaux sont mobilisés pour rappeler les bons réflexes en cas de coup de chaud :

Depuis dimanche, les Hospices civils de Lyon ont observé une hausse modérée des pathologies liées à la déshydratation. Une légère augmentation liée au temps de latence entre le début de la canicule et l'apparition des symptômes. Pour Pierre Greslé, directeur adjoint mission veille et sanitaire, des progrès ont été faits depuis 2003. " Depuis quinze ans les chambres sont équipées de climatisation dans les bâtiments neufs, c'est le cas des hôpitaux Mère-Enfant et Louis-Pradel par exemple." Selon Pierre Greslé, la population est aussi beaucoup mieux informée qu'avant, ce qui aide à diminuer les risques : " les périodes de canicule se succèdent et à force de communiquer sur le sujet les gens sont beaucoup plus sensibilisés ", explique-t-il. Une baisse des températures est attendue pour jeudi, un soulagement pour les habitants, les professionnels de santé et pour les autorités.

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