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Les écologistes apprennent à jongler avec les architectes des bâtiments de France

Les projets des écologistes, sur la végétalisation, se heurtent parfois aux contraintes liées au classement de Lyon au patrimoine historique de l’Unesco.

Dans leurs grands projets pour la Presqu’île, les écologistes doivent composer avec un cahier des charges par moments très contraint. Une grande partie de leurs opérations se situent soit dans le périmètre classé par l’Unesco soit dans celui des monuments historiques. Les esquisses présentées par la Métropole de Lyon ont ainsi été soumises à leur approbation. Les écologistes se heurtent souvent à cette étape incontournable sur la plupart de leurs projets. Mi-juin, Lyon Capitale révélait que la fresque imaginée par la Métropole pour recouvrir les tags sur les murs des rives de Saône à hauteur de la passerelle Saint-Georges dans le 5e avait été abandonnée par crainte d’être retoquée par les architectes des bâtiments de France. La végétalisation de la place Bellecour devra aussi passer sous leurs fourches caudines. Le lifting de cette esplanade n’a jamais vraiment été envisagé par leurs prédécesseurs en partie pour cette quadrature du cercle : casser la minéralité de la place tout en conservant sa dimension historique de place d’armes. Même sur de petits projets de végétalisation, les experts des monuments historiques tiquent. Autour de la place Sathonay, la Ville de Lyon voulait faire sauter des pavés pour planter des arbres en pleine terre. “Des discussions ont été compliquées, mais ont abouti, car chacun a pu conserver ses objectifs”, se rappelle Valentin Lungenstrass, adjoint à la Ville de Lyon chargé de la mobilité et des espaces publics.

Patrimoine vivant ou immuable ?

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