troupeau de chevaux
© Ifce / Benoit Lemaire
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Economie. Auvergne-Rhône-Alpes a la fièvre du cheval

Poids économique, dynamique d’aménagement du territoire, vecteur social, valeur patrimoniale, la filière équine auralpine joue dans la cour des grands. A l'occasion d'Equita Lyon, portrait d’une filière bien en selle.

Le 2 août dernier, la France s’est émerveillée à la vue d’une grande jument baie de 11 ans, après son incroyable sans-faute lors de la finale par équipes de saut d’obstacles aux Jeux olympiques de Paris. Révélée au plus haut niveau à l’été 2023, lors des championnats d’Europe de saut d’obstacles de Milan, où elle a fini 8e, GL Events*Dorai d’Aiguilly (du nom de son sponsor, le groupe lyonnais éponyme), née près de Roanne, a décroché, dans le parc du château de Versailles, symbole iconique incarnant le rayonnement mondial de la France, la médaille de bronze par équipes de saut d’obstacles, avec son cavalier, le Ligérois Olivier Perreau.

À bride abattue

Le selle français fait partie de l’élevage d’Aiguilly, une écurie de 120 chevaux, basée sur 150 hectares à Vougy, dans la Loire. L’élevage roannais compte parmi les 3 000 autres lieux d’élevage recensés en Auvergne-Rhône-Alpes. En augmentation de 8 % par rapport à 2022, atteste la dernière note de conjoncture de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE).

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