Image d’illustration hopital © Antoine Merlet

De nouveaux cas de variole du singe identifiés en Auvergne-Rhône-Alpes

Le dernier bilan publié par les autorités sanitaires françaises fait état de 66 cas de variole du singe, dont cinq se trouvent en Auvergne-Rhône-Alpes. Leur localisation exacte n’est pas précisée. 

En cinq jours, les autorités sanitaire ont détecté un nouveau cas de variole du singe dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. C’est un de plus qu’il y a cinq jours, où Santé Publique faisait état de 51 cas en France, contre 66 le mardi 7 juin. Comme nous l’expliquions fin mai, l’un des premiers cas français était passé par les services de l’Hôpital de la Croix-Rousse dès le 22 mai.

Parmi tous les cas identifiés en France, "près de la moitié (28) ont voyagé à l'étranger avant le début de leurs symptômes, dont certains dans plusieurs pays différents, indique encore Santé Publique France. La plupart disent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés, mais trois sont des cas secondaires, dont deux (proviennent) de cas confirmés en France". "Parmi les cas investigués, 3 sont immunodéprimés, un a été hospitalisé mais ne l'est plus à ce jour; aucun n'est décédé", poursuit l’agence publique de santé. 

Une maladie bénigne ? 

À ce jour la variole du singe est considérée comme beaucoup moins grave et contagieuse que son homonyme, la variole. Cette maladie infectieuse est causée par un virus transmis à l’être humain par des animaux infectés, le plus souvent des rongeurs. Mais le virus a été découvert pour la première fois en 1958 au sein d’un groupe de macaques qui étaient étudiés à des fins de recherche, d’où son nom, explique l’Inserm. 

L’incubation peut en général aller de 5 à 21 jours et les symptômes ressemblent, en moins graves, à ceux de la variole (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires...) au cours des cinq premiers jours. Apparaissent ensuite des éruptions cutanées (sur le visage, la paume des mains, la plante des pieds), des lésions, des pustules et enfin des croûtes. La maladie, généralement bénigne, se soigne le plus souvent spontanément, au bout de deux à trois semaines.

Vacciner les cas contact

La semaine dernière, la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait indiqué que les autorités ne s'attendaient pas à une "flambée" de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact. Par ailleurs, la Haute autorité de Santé a recommandé le 24 mai la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.

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