Test du Covid-19 dans un drive à Villefranche-sur-Saône © PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Covid-19 à Lyon : début d’une 6e vague ? le nombre de cas progresse dans le Rhône

Après avoir très fortement chuté pendant un mois et demi, le nombre de cas positifs au Covid-19 augmente de nouveau à Lyon depuis quelques jours. Pour le moment, cette reprise de l’épidémie est moins élevée dans le Rhône que dans de nombreux autres départements de France. 

Depuis le début de la semaine les Lyonnais connaissent un peu de répit sur le front du Covid-19 avec un allégement des restrictions sanitaires, qui marque la fin du port du masque dans la majorité des lieux et la suspension du pass vaccinal. Un choix assumé par le gouvernement alors que les contaminations repartent à la hausse partout en France depuis la semaine dernière. "Nous avons pris la bonne décision. La charge hospitalière de ce rebond sera contenue. On n’a pas de risque de saturation des hôpitaux " a ainsi assuré ce mercredi matin sur France Info le ministre de la Santé Olivier Véran, tout en invitant les plus fragiles "à continuer à porter le masque".

Augmentation plus faible dans le Rhône qu'ailleurs en France

Au cours des dernières semaines, à Lyon et dans le Rhône, après un pic de contaminations atteint le vendredi 21 janvier, où 4 655 cas positifs pour 100 000 habitants étaient enregistrés sur une semaine glissante, le taux d’incidence avait atteint son niveau le plus bas depuis plusieurs mois le 4 mars, pointant ainsi à 336. Après une stabilisation de quelques jours, celui-ci est reparti à la hausse est atteint désormais 391 cas pour 100 000 habitants, selon les dernières données de Santé publique France arrêtée au 12 mars. 

(Source Santé publique France)

La reprise épidémique est néanmoins relativement contenue dans le Rhône en comparaison à de nombreux autres départements français où le taux d’incidence dépasse encore les 1 000, comme dans la Manche, le Finistère, les Ardennes, la Moselle ou la Meuse. En France, l'incidence moyenne est de 656, là-encore largement supérieure à celle du Rhône. 

"Décroissance" en avril ?

Cette hausse des contaminations, Yazdan Yazdanpanah, membre du Conseil scientifique, y voit "trois raisons". Invité de nos confrères de France Inter dimanche, le chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat à Paris expliquait que la courbe remonte sous la présence du sous-variant BA2, "un peu plus transmissible", la "réouverture des écoles" après les vacances et "probablement un relâchement de la population, qui est assez normal".

Pour autant, à en croire le ministre de la Santé Olivier Véran, qui s’appuie sur les modélisations de l’Institut Pasteur, "une décroissance" est attendue dès le mois d’avril. Avant cela le nombre de contaminations devrait continuer de "monter jusqu’à la fin mars" et "risque d’atteindre 120 000 / 150 000 contaminations par jour".

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