Patrick Gonzalez, président de l’AS Saint-Priest. (Photo fournie)

"C'était magique" : retour sur l'épopée de l'AS Saint-Priest en Coupe de France

L'AS Saint-Priest a dit adieu à la Coupe de France mercredi soir suite à sa défaite contre Valenciennes (2-1). Deux jours après la rencontre Patrick Gonzalez, le président du club san-priot, revient sur le beau parcours des joueurs de National 3 en Coupe.

Être éliminé de la sorte, sur une erreur de votre gardien, ça va être dur à digérer ?

Patrick Gonzalez : Oui, c'est cruel. Pour un compétiteur comme je suis, perdre comme ça, sur une énorme boulette… Ça arrive malheureusement, mais c'est très dur. Deux jours après la rencontre, personne ne digère encore.

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Vous aviez pourtant fait forte impression contre Valenciennes, club de Ligue 2.

Oui, tout le monde nous a dit qu'on avait été supérieur sur le match. On a eu les meilleures situations et on a dominé le match globalement. Même l'entraîneur de Valenciennes, à la fin du match, est venu me voir en me disant que ce n'était pas possible qu'on soit en Nationale 3 avec un niveau de jeu comme le nôtre.

"On avait 114 bénévoles mobilisés et tout s'est bien passé"

Patrick Gonzalez, président de l'As Saint-Priest

Comment s'est passé l'organisation de ce 8e de finale ?

L'organisation a été drastique. On a pas l'habitude d'organiser des rencontres dans un stade de 6 000 personnes. C'était compliqué à mettre en place, mais on a tout bien géré. On avait 114 bénévoles mobilisés et tout s'est bien passé.

La mairie de Saint-Priest vous a notamment aidé en mettant à disposition des bus pour transporter vos supporters à Bourgoin.

Oui, je tiens vraiment à remercier le maire de Saint-Priest et tous les élus qui ont été formidables. La gestion de la mairie de Bourgoin et le travail des agents de la ville sont aussi remarquables. Ils ont tous fait un travail phénoménal pour qu'on puisse jouer là-bas.

"Valenciennes nous a laissé la recette du match"

Patrick Gonzalez, président de l'As Saint-Priest

Vous évoquiez la somme de 50 000 euros pour l'organisation de la rencontre. Vous savez si le club va pouvoir rentrer dans ses frais ?

Valenciennes nous a très gentiment laissé la recette du match, je les en remercie. C'est un très beau geste de leur part. [Habituellement les deux clubs doivent se partager la recette de billetterie du match, Ndlr]. Je pense que grâce à ça on arrivera à rentrer dans nos frais.

Nous n'avons pas encore réglé la question de la buvette qui était gérée par le club de Bourgoin. Mais on devrait trouver un accord pour qu'ils nous versent une partie du bénéfice car on a quand même amené beaucoup de monde au stade. Les gens de Bourgoin nous ont dit qu'ils ne pensaient pas que les supporters de football mangeaient et buvaient autant.

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Que retiendrez-vous de ce beau parcours en Coupe de France ?

Quand on atteint un huitième de finale, ce qui n'avait jamais été fait depuis 1945 et la création du club, c'est incroyable. On a inscrit notre nom dans le livre d'or de l'histoire du club. J'espère qu'on arrivera à faire mieux les années prochaines, mais cette saison tous les membres du club peuvent être fiers de ce qu'on a fait.

Si vous aviez une image à retenir de cette épopée ?

Je pense que ce serait l'osmose avec le public, avec nos supporters à chaque rencontre. Ils ont toujours été derrière nous. La solidarité a été énorme autour du club. Les supporters et nous n'avons fait qu'un seul homme, c'était magique.

Quand on arrive à faire venir 6 000 personnes à Bourgoin un mercredi soir alors que l'OL joue à 18 heures à Décines… Ça prouve l'engouement qu'il y avait autour de cette équipe. Si on avait joué à 18h30 à Lyon, ce n'est pas 6 000, mais 15 000 personnes qu'on aurait pu faire venir.

Ce beau parcours et ce que vous avez montré durant toute la compétition ouvrent de belles perspectives pour la suite, notamment en vue d'une montée en Nationale 2 ?

Oui, on va tout faire pour remonter cette année en N2. La Coupe, c'était la cerise, la framboise ou ce que vous voulez, sur le gâteau. Désormais, il faut se concentrer sur le championnat. Et puis si on parvient à monter, on va essayer de garder le plus gros de ce groupe l'année prochaine pour poursuivre cette belle aventure tous ensemble.

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