Selon une étude de l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes, une baisse de l'activité économique a été enregistré dans la région au cours de l'année 2025.
Après une année économique 2024 complexe en raison notamment d'un environnement international incertain, l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes publie jeudi 26 juin une étude de la conjecture du premier trimestre 2025. Ce dernier "n’est pas synonyme d’un retour à l’embellie économique" et "confirme plutôt les premiers signaux d'arrêt enregistrés fin 2024", tranche-t-elle d'emblée.
C'est notamment le cas en Auvergne-Rhône-Alpes où le volume d'heures rémunérées par les entreprises (utilisé pour évaluer l'activité économique régionale) a été en repli au cours des trois premiers mois de l'année : -0,1 % en janvier, -0,9 % en février et -0,5 % en mars.
De même sorte, il s'agit du neuvième trimestre de baisse de l'activité économique dans l'intérim, avec 800 emplois en moins dans la région au précédent trimestre. Une autre baise significative est à noter : la disparition de 4 900 emplois salariés en trois mois (soit -0,2 %). La baisse est légèrement inférieur à l'échelon national (-0,1 %). Malgré tout, le chômage en région garde une certaine stabilité (6,4 %), puisqu'il a diminué de 0,1 point.
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Des secteurs en difficulté
Si l'on s'intéresse désormais aux secteurs touchés, on remarque que seul le tertiaire non-marchand repart à la hausse avec une évolution de 0,2 % de son taux d'emploi salarié au trimestre précédent.
Au contraire de l'agriculture, qui enregistre la plus forte baisse (-1,3 %), aux côtés de la construction (-0,7 %) et du tertiaire marchant (-0,3 %). Le secteur de l'industrie, lui, se stabilise. En ce qui concerne le secteur de la construction, il connaît une hausse du nombre de permis de construire, mais une baisse des mises en chantier équivalente à 1 100 logements débutés en moins.
À noter également un recul de 2,4 % des nuitées hôtelières dans la région lors des premiers mois de 2025. Les heures rémunérées dans le secteur touristique ont, elles, diminué dans l'hébergement, mais augmenté dans la restauration.
"Dans la plupart des scénarios, la croissance nationale resterait très modeste sur l’année 2025. Les perspectives de rebond d’activité à un niveau régional en seraient d’autant plus limitées, créant un contexte peu favorable à une reprise des créations d’emploi", estime enfin l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes.
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