Défilé de la Biennale de la danse 2010, rue de la République © Stéphane Rambaud
Photo d’archives du défilé de la Biennale de la danse 2010. Cette année près de 4 000 participants sont attendus pour danser sur le thème du sport. © Stéphane Rambaud

4 000 participants attendus en septembre pour le défilé de la Biennale de la danse de Lyon

Présentée mardi 23 mai, la programmation de la Biennale de la danse 2023 acte le retour du très attendu défilé le 10 septembre et d’un mois de spectacles, malgré les coupes budgétaires. 

Reportée d’une année lors de la dernière Biennale de la danse en raison du Covid-19, "la plus grande parade chorégraphique d'Europe" retrouvera cette année le mois de septembre et le début de la grande messe de la danse, dont le coup d’envoi sera donné le 9 septembre. Dès le lendemain, le 10 septembre, douze troupes comptant chacune de 150 à plus de 300 danseurs défileront dans les rues de la ville, pour un total d’environ 4 000 participants amateurs. 

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Un défilé autour du sport

Ce moment fort de la Biennale fera cette année écho aux sports à l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024. Les danseurs et leurs chorégraphes se sont ainsi associés à des clubs et à leurs disciplines sportives, pour "piocher dans les gestes du sport", créer sur les sons d'un ballon de basket, ou s'inspirer de la ola des supporters, a expliqué mardi Tiago Guedes, rapporte l’AFP. 

Pour cette 20e édition programmée à quatre mains par le chorégraphe portugais Tiago Guedes et sa prédécesseure au poste de direction artistique, Dominique Hervieu, les Lyonnais pourront découvrir 48 spectacles, montés par 46 chorégraphes et troupes venus de 14 pays différents. Entre les cours de danse, les rencontres avec les artistes, les spectacles de Hip Hop pour le jeune public, l’installation d’un Club Bingo aux anciennes usines Fagor-Brandt où seront organisées des fêtes dansantes, ou encore la programmation de spectacles plus engagés questionnant des "enjeux politiques et sociaux", il y en aura pour tous les goûts jusqu’au 30 septembre.

Pas épargnée par les coupes budgétaires

Cette programmation très riche ne s’est toutefois pas faite sans contrainte, alors que, à l’instar de nombreux acteurs d’Auvergne-Rhône-Alpes la Biennale de la danse n’a pas échappé à la baisse de ses subventions régionales depuis deux ans.  Son "soutien était de 750 000 euros en 2021, de 500 000 en 2022 et une récente annonce le projette à 450 000 en 2023", a expliqué mardi le président du conseil d'administration de la Biennale de Lyon, Laurent Bayle. Une entaille importante dans le budget de 6,3 millions d’euros affiché cette année par les organisateurs, dont 59% provient de fonds publics et le reste de mécènes et de la billetterie. 

"Aucun acteur culturel n'est habilité à se substituer à la décision publique", reconnaît Laurent Bayle, qui précise avoir été "sollicité par la Région pour répondre à un appel d'offre qui permettrait d'avoir une aide supplémentaire" pour des projets spécifiques. Toutefois, "quand un partenaire public annonce un recul au nom du fait que nous serions en déficit de relations avec des publics défavorisés notamment ceux qui vivent loin des centres-villes... que ressentir ? Une forme de malaise, de quiproquo ou d'incompréhension", a-t-il aussi expliqué. D’autant plus  que cette année la Biennale de la danse tournera, après le 30 septembre, dans 34 villes de la région Auvergne-Rhône-Alpes jusqu'au 21 octobre.

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