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Gabriac sur le salut nazi: "le bras tendu a toujours existé"

Dans leur émission du 12 mai, les journalistes d'Enquête exclusive (M6) se sont intéressés aux mouvements ultranationalistes et au hooliganisme en Europe. On peut notamment y voir l’Isérois Alexandre Gabriac, président des Jeunesses nationalistes. Extraits.

1 - La bibliothèque d'Alexandre Gabriac

Les journalistes rencontrent Alexandre Gabriac chez lui. "On n'a rien à perdre, on ira jusqu'au bout pour mener le combat à bien", déclare l'intéressé face caméra. Et la voix off de préciser : "Alexandre Gabriac veut abolir le système démocratique et mettre en place une dictature fasciste." L'objectif s’approche de sa bibliothèque. Parmi d'autres, on peut voir au ralenti Un cas d'insoumission de Gilbert Dubreuil, pseudonyme de Georges Theil, condamné à plusieurs reprises pour négationnisme. Sur l'étagère, un exemplaire du Racisme antiblanc. Son auteur, Hervé Ryssen, est un ex-militant du Gud condamné plusieurs fois pour provocation à la haine raciale ainsi que pour des propos antisémites et homophobes.

2 - Bras tendu devant la tombe de Mussolini

Les journalistes rappellent son exclusion du FN en 2011. En cause, plusieurs photos ayant circulé sur Internet, où on le voit en train de faire un salut nazi. Et la voix off d'ajouter : "A l'époque il prétend qu'il s’agit d'un photomontage, et crie au complot. Pourtant, aujourd'hui, il nous montre d'autres clichés de lui le bras levé." Face caméra, le président des Jeunesses nationalistes présente sur son ordinateur un cliché de lui pris en Italie devant la tombe de Mussolini, à l'occasion de l’anniversaire de la mort du dictateur italien. "Le bras tendu a toujours existé, que ce soit pour le salut olympique ou pour dire merci ou bonjour à quelqu'un dans la rue", se justifie-t-il.

3 - Quand les Jeunesses nationalistes apportent "leur" signature à une manifestation

Une séquence présente la faction nationaliste dans le cortège d'une manifestation lyonnaise contre le mariage pour tous. Au début, la troupe aux visages floutés (sauf Gabriac) scande : "Mariage, adoption, pas question." Mais, plus tard, changement de thème. Les nationalistes scandent : "La rue, la France, nous appartient", ou encore "Pas de quartier pour les pédés".

Dans l’euphorie des actions collectives, Gabriac et ses amis en oublieraient presque la caméra. Apprenant que des militants de gauche sont présents sur une place par laquelle passe le cortège, un membre des Jeunesses nationalistes s'exclame : "Qui vient frapper avec moi ?” “Chut", répond le conseiller régional. C'est alors que le premier s'aperçoit de la présence de la caméra, et maugrée : "Ah, elle est là." Un autre membre frappera quand même bien un manifestant pro-mariage pour tous.

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