Pour 16 millions d’euros, les quais de Saône vont faire peau neuve

Réaménager les rives de Saône côté Presqu’île, c’est l’objectif du projet “Terrasses de la Presqu’île”, qui finalisera la promenade piétonnière de centre-ville en offrant un aménagement urbain sur 5 hectares, du pont de la Feuillée au pont Bonaparte et sur le site de l’actuel parking St-Antoine. C’est l’agence Wilmotte & Associés Architectes qui a été choisie pour porter le projet.

Le projet des Terrasses de la presqu’ile

©Grand Lyon
Le projet des Terrasses de la presqu’ile

Dans un premier temps, un belvédère de 1000 m2 sera aménagé entre la place Saint-Nizier et la place d'Albon pour rendre l'église visible depuis l'autre rive. Une seule voie automobile sera maintenue rue Bouquetier et l'espace sera presque réservé aux piétons et vélos.

Autre changement, les quais de Saône. Le quai Saint-Antoine sera "embelli et apaisé", explique la métropole. Les voies de circulation sont reconfigurées et réduites à deux, avec une voie bus/vélos en site propre et des places de stationnement pour ne pas pénaliser l’activité commerçante limitrophe. Une piste cyclable montante à sens unique sera également positionnée entre les stationnements et le trottoir, au pied des façades.

Les berges de Saône

© Grand Lyon
Les berges de Saône

Enfin, vraie révolution de ce projet, le parking Saint-Antoine va être démoli pour retrouver un quai bas de 8500 m2 qui accueillera un jardin fluvial aménagé autour d’îles végétales, inspiré des rives sauvages de la Saône. Un lieu inondable et prévu comme tel qui sera équipé d'un altimètre "permettant à l’eau de s’évacuer rapidement pour faciliter le nettoyage qui suit les inondations", indique la métropole.

"Dans la continuité de la reconquête des fleuves, l’aménagement des Terrasses de la Presqu’île termine la promenade des rives de Saône dans le centre de Lyon (...). Il s’agit de créer un lien très fort au paysage urbain pour reconnecter la Saône à son environnement et à la vie de ses habitants. Pour ramener la nature en centre-ville, nous avons souhaité reconstituer le caractère sauvage des bords de Saône", a déclaré Jean-Michel Wilmotte, le concepteur du projet.

Le coût de l'opération, qui était estimé à 24 millions d'euros en 2014, a diminué pour atteindre 16 millions d'euros. La fin des travaux est prévue pour 2021.

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