Vallée de la chimie
Vallée de la Chimie, Sud de Lyon.

Industrie chimique : l'Auvergne-Rhône-Alpes se classe deuxième région française en termes d'emplois

Selon une récente analyse de l'Insee, la région Auvergne-Rhône-Alpes serait la seconde région française pour l'industrie chimique en termes d'emplois.

Selon une analyse de l'Insee publiée ce mardi 9 septembre, l'Auvergne-Rhône-Alpes se classe deuxième région française et 13e européenne pour l'industrie chimique en termes d'emplois. Avec 24 400 salariés en 2022, elle se positionne juste derrière l'Ile de France, dont le nombre de salariés s'élève à 27 900.

En 2022, ces 24 400 salariés étaient répartis dans les 845 établissements dédiés à l'industrie chimique de la région. Une industrie chimique dominée par les grandes entreprises françaises et étrangères qui représentent à elles seules 46 % des emplois, contre 38 % pour les entreprises de tailles intermédiaires, 15 % pour les petites et moyennes entreprises et 1 % pour les micro-entreprises.

Le Rhône "leader"

Bien que présent sur l'ensemble du territoire, l'emploi dans l'industrie chimique régionale se concentre majoritairement dans le Rhône. Notamment grâce à sa "vallée de la chimie", le département s'impose comme "pôle principal", regroupant à lui seul 10 600 salariés, soit 43,5 % des effectifs régionaux. L'Isère se place deuxième pôle régional avec 3 900 salariés. La Loire complète le podium avec 2 300 salariés. À eux trois, ces départements rassemblent près de 70 % des effectifs de la chimie régionale.

"Le Rhône, l’Isère, la Loire et l’Ain se distinguent non seulement par leur forte concentration d’emplois, mais aussi par des niveaux de salaires plus élevés", souligne l'Insee. En effet, dans le Rhône, le salaire mensuel net moyen s'élève à 4 290 euros, contre 2 490 euros dans le Cantal.

Chiffres Insee salaire industrie chimique
Graphique issu de l'analyse réalisée par l'Insee.

Peu de femmes et de jeunes

Le secteur semble néanmoins moins attractif du côté des femmes et des jeunes : 31 % des salariés sont des femmes, tandis que seulement 3 % des effectifs ont moins de 25 ans.

Une disparité pouvant notamment s'expliquer par l'inégalité salariale dans le secteur. En effet, les résultats de l'Insee démontrent que les femmes perçoivent des salaires inférieurs de 13,7 % à ceux des hommes dans l'industrie chimique.

La faible présence de jeunes pourrait quant à elle s'expliquer par une entrée plus tardive dans le secteur, "potentiellement due à des niveaux de qualification plus élevés", explique l'Insee.

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