La Traboule, bar associatif des Remparts à Lyon.

Lyon : le Conseil d’État confirme la dissolution des groupuscules d’extrême droite Les Remparts et La Traboule 

Dans une décision publiée le 31 juillet, le Conseil d’État confirme la dissolution des groupuscules d’extrême droite Les Remparts et la Traboule engagée par le gouvernement en juin dernier. 

Le 26 juin dernier, le gouvernement a annoncé dissoudre les groupuscules d’extrême droite Les Remparts (anciennement Génération Identitaire), ainsi que les associations La Traboule (bar associatif) et Top Sport Rhône (salle de sport) situés dans le 5e arrondissement de Lyon. Le gouvernement estimait que Les Remparts "provoquent ou contribuent par leurs agissements à la discrimination, à la haine ou à la violence" et que le groupuscule "tient un discours provoquant à la haine, la discrimination et la violence à l’encontre des étrangers en développant un discours axé sur la défense de la race et l’incompatibilité entre l’islam et la civilisation occidentale".

La dissolution "ne peut être regardée comme dépourvue de caractère nécessaire"

Dans un communiqué, Les Remparts avaient annoncé contester la sentence auprès du Conseil d’État et dénonçaient une "décision arbitraire". Une demande rejetée par ce dernier le 2 juillet qui confirme bien la dissolution du groupuscule. Dans sa décision publiée le 31 juillet, le Conseil d’État a en effet jugé que face "à la gravité et à la récurrence des agissements mentionnés aux points précédents, la mesure de dissolution prise à l'égard des "Remparts", de "La Traboule" et de "Top Sport Rhône" ne peut être regardée, en l'espèce, comme dépourvue de caractère nécessaire, ni comme présentant un caractère disproportionné au regard des risques de troubles à l'ordre public résultant de ces agissements." 

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Un verdict salué par l’ancien député du Rhône et ancien maire du 5e arrondissement Thomas Rudigoz. "Fier d’avoir agi, en lien avec le gouvernement de Gabriel Attal, pour la dissolution des Remparts, de la Traboule et de l'Agogé, confirmée par le Conseil d’État. Cette décision montre que la haine, le racisme et les appels à la violence n’ont pas leur place dans notre République", a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux vendredi 1er août. 

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