Exposition sur le Japon à la Sucrière © Europa Expo

Les expos à découvrir en avril à Lyon

Quatre expos sélectionnées par la rédaction de Lyon Capitale

Le Goethe-Institut Lyon met en lumière les femmes durant la Résistance en France et en Allemagne avec Liebe Résistance, réalisée par deux artistes berlinoises Claudia Balsters et Hannah Goldstein.


Claudia Balsters & Hannah Goldstein, La forteresse,2021, photographie © Balsters & Goldstein

Autour de photos, vidéos et collages, elles souhaitent remédier à leur invisibilité révélant une forme de résistance peu connue où elles combattaient, sans armes, usant de stratégies et tissant des liens tout en assurant le quotidien. Elles s’approprient des situations passées pour leurs sujets photographiques et s’y mettent en scène afin de créer un dialogue à travers le temps, questionner la définition commune de la Résistance et féminiser la mémoire collective (jusqu’au 2 mai).


© Europa Expo

Prochaine grande exposition de La Sucrière, Passion Japon invite le public à s’immerger dans la tradition et l’histoire contemporaine de cet archipel toujours aussi fascinant. Ponctué d’objets originaux, retraçant les jardins japonais, les maisons traditionnelles et les ruelles animées bordées de yatai (fameuses échoppes ambulantes), le parcours aborde de nombreux sujets : la littérature, l’art floral, l’art du pliage (origami), le théâtre, le tatouage, le cinéma, la religion avec ses dieux et ses temples mais aussi la gastronomie, l’art du thé sans oublier la culture pop qui aura son espace dédié avec des mangas animés, le cosplay et des jeux vidéo… (du 12 avril au 3 novembre).


Face à Face © François-Xavier de Boissoudy

Dédié à l’art religieux, le musée de Fourvière accueille Face à Face, l’exposition inédite de François-Xavier de Boissoudy avec des œuvres réalisées au lavis, une technique picturale consistant à n’utiliser qu’une seule couleur (à l’aquarelle ou à l’encre de Chine) diluée à l’eau ou à l’essence pour obtenir différentes intensités de teinte. Ce travail en monochrome épuré et cru qui dégage une force visuelle et poétique donne une vision de l’homme imparfaite, nous invitant à une contemplation du sujet ou un questionnement spirituel (du 20 avril au 29 septembre).


Toni Grand, Double colonne, 1982. Bois, polyester 2 x (200 x 80 cm). Collection IAC

Un peu plus loin. Avec Vivants Piliers de Bernard Pagès et Toni Grand présentée à La Halle des bouchers, le centre d’art contemporain de Vienne rend hommage aux deux seuls artistes de Supports/Surfaces à avoir été sculpteurs, les autres étant peintres. Ils ont chacun gardé dans leur pratique ce qui caractérisait ce mouvement : l’économie de moyens, l’emploi de matériaux ordinaires et la simplicité des gestes, se posant loin de toute narration pour s’atteler à transformer la matière (le bois pour Grand et l’acier pour Pagès), considérant que la forme de leurs œuvres était aussi importante que la nature des gestes utilisés par le sculpteur pour les réaliser (jusqu’au 19 mai).

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