Lisandro croit au sursaut de l'OL

Sa parole est rare. La moindre de ses sorties médiatiques est scrutée au peigne fin. Lisandro, de retour de blessure, pèse ses mots sur un Olympique lyonnais en quête d’un sursaut d’orgueil, à commencer par ce dimanche après-midi à Auxerre (17h, Foot +).

Il a débarqué dans une salle de presse bondée, accompagné d'Isabelle Diaz, interprète et professeur de français pour les joueurs étrangers. Vêtu du survêtement du club, l’Argentin peu adepte des échanges avec les médias, n’a pas souhaité se confier dans la langue de Molière : "Je comprends le français mais je préfère parler en espagnol pour formuler une réponse logique, fidèle à ma pensée. Je ne répondrais pas de la même manière en français et en espagnol", explique-t-il. Après le match nul obtenu face à l’Ajax et donc une quasi-élimination en Ligue des champions comment Lisandro qui assure “se sentir bien” analyse-t-il la situation sportive du club rhodanien ? "La situation de l’OL n’est pas si catastrophique, affirme-t-il. Jouer les 8es de finale de la C1, c’est très important pour le club mais cela va être très difficile. Si nous devions être éliminés, nous aurions encore quatre compétitions à disputer."

Lisandro n’est pas un super-héros !

Questionné sur son rôle prépondérant au sein d’une équipe lyonnaise fragilisée, Licha refuse qu’on lui colle une étiquette de super-héros : "Je ne veux pas parler de moi, glisse-t-il le sourire au coin des lèvres. Il y a un groupe parfois un peu juste notamment avec les internationaux qui jouent beaucoup. Quand un club a un effectif en bonne forme, c’est forcément plus facile." Et d’assurer : "On a tous des influences dans cette équipe. Je ne crois pas que mon absence ait handicapé l'équipe." Lors qu’un reporter d’une radio nationale lui demande son avis sur le "clasico" entre l’OM et le PSG. En somme, s’il préfère supporter Lucho ou Pastore, l’attaquant argentin réplique du tac au tac : "Pour moi ce week-end, ce qui compte c'est de revenir avec la victoire d'Auxerre. J’espère que les résultats des autres équipes joueront aussi en notre faveur."

Il croit en cet OL version 2011-2012

Dès dimanche sur le terrain de l’AJ Auxerre, l’OL devra hisser son niveau de jeu : "En ce moment, on est moins bien. Tout le monde le sait, le voit. Contre l'Ajax, on n’a pas réussi à faire la différence, à gagner." La faute à une formation olympienne en délicatesse tant défensivement qu’offensivement : "C’est vrai qu’on ne marque pas et qu’on défend moins bien et ce, de manière collective. Il ne faut pas incriminer un joueur plus qu'un autre". Pour conclure, Lisandro, indique qu’il croit dur comme fer en cet OL version 2011-2012. Selon lui, Lyon n’est pas mort et va retrouver le chemin du succès : “Je n'ai aucun doute là-dessus”.

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