L’ASUL Volley en quête de professionnalisation

Le club lyonnais, qui évolue cette saison au plus haut niveau, la Ligue A, aspire à se professionnaliser. (Article paru dans le mensuel Lyon Capitale daté de décembre 2011).

Dans les années 1980, l’équipe de l’ASUL Volley est en haut de l’affiche et vit ses plus belles années. Bons résultats, caisses bien remplies, public nombreux et passionné : la capitale des Gaules est un véritable bastion du volley-ball. Trente et un ans plus tard, après avoir vécu une traversée du désert (une relégation en Nationale 2 en 1993), le club lyonnais a retrouvé l’élite du volley français. Néanmoins, il a fallu repartir de zéro et convaincre de nouveau. “Nous avons mené un véritable travail de fond, soupire Krassimir Todorov, le président du club. Même si ce n’est pas simple, nous avons retrouvé le haut niveau et nous pouvons compter sur un public fidèle” (environ 800 personnes par match). Fabrice Chalendar, l’entraîneur de l’équipe première, abonde dans le sens de son président : “Lyon est incontestablement une ville de volley. Je suis persuadé qu’on peut réussir à fédérer autour de l’ASUL.”

“On ne joue pas dans la même cour que l’OL, l’ASVEL ou le LOU”

Mais, comme pour chaque club sportif qui aspire à jouer les premiers rôles, le nerf de la guerre, c’est l’argent. Pour ce faire, l’ASUL Volley espère passer prochainement en société anonyme sportive professionnelle (SASP). “C’est nécessaire et indispensable si on veut franchir un cap”, confie Krassimir Todorov, qui s’agace légèrement lorsqu’on lui rappelle l’hégémonie de l’OL, de l’ASVEL ou du LOU Rugby. “Il ne faut pas se voiler la face, et comparer ce qui est comparable. Avec ces clubs, on ne joue pas dans la même cour. Ceci dit, on a une carte à jouer et on peut attirer des partenaires qui n’ont pas les moyens de sponsoriser de telles équipes.”

S’appuyer sur le centre de formation

Avec un budget de 850 000 euros, soit le plus petit de la Ligue A, les dirigeants de l’ASUL ne peuvent pas se permettre d’attirer des stars, malgré la présence au sein de l’équipe rhodanienne de l’expérimenté Dominique Daquin et de quelques joueurs étrangers. “De toute façon, ce n’est pas notre politique, d’aller chercher des joueurs internationaux et d’empiler des noms, affirme le président de l’ASUL Volley. Nous souhaitons nous appuyer sur notre centre de formation, afin de donner des débouchés à de jeunes joueurs issus de la région lyonnaise.”

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