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Wauquiez : “Il faut que les candidats UMP soient unis”

Laurent Wauquiez, député-maire (UMP) du Puy-en-Velay et président du mouvement la Droite sociale, tenait une conférence ce jeudi soir à Lyon. Au menu : l'affaire Cahuzac, la politique de François Hollande mais aussi les primaires pour les municipales 2014.

Les militants de la droite lyonnaise ont plutôt l'habitude de voir s'exprimer Laurent Wauquiez à la fédération UMP du Rhône, rue Vauban. Son mouvement, la Droite sociale, était même arrivé en tête des motions lors des dernières élections internes à l'UMP à Lyon.

“Une gauche corporatiste”

Devant une importante assemblée de militants, le vice-président de l'UMP a dressé un constat sévère de la politique menée par le Gouvernement. “Cette gauche injuste car elle est corporatiste”, affirme-t-il. Pourtant, les militants sont loin d'être satisfaits et semblent parfois désabusés par ce discours politique sur l'économie, la sécurité ou la gouvernance très souvent entendu. “Si Hollande ne sait pas diriger, nous aussi on veut un véritable chef à l'UMP”, murmure un militant.

“Nous avons été trop tendres avec Cahuzac”

L'affaire Cahuzac et son compte en Suisse et à Singapour sont bien sûr des sujets abordés. Laurent Wauquiez rappelle qu'il a été l'un des premiers à demander la démission de l'ex-ministre délégué au Budget alors que Médiapart sortait l'affaire en décembre dernier. “À l'UMP, nous avons été trop tendres avec Jérôme Cahuzac”, assène-t-il.

“Les candidats doivent être unis”

Le vice-président de l'UMP appelle à l'union de sa famille politique pour être une véritable opposition, rappelant que son parti a donné “une image catastrophique”. Aux candidats UMP pour les primaires aux municipales, il recommande d'être unis car “on aura besoin de chacun d'entre vous. Je ne crois pas à la fatalité d'une ville de Lyon aux mains de Gérard Collomb”, commente-t-il. En clair, la droite peut reprendre la ville, “à condition d'être bien unie”. Un vrai discours de président de parti alors que le soutien de Fillon marquait une nouvelle fois sa différence avec Jean-François Copé.

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